L’Abitibi-Témiscamingue dans leurs mots

Marie Noëlle Blais
Photo: Salam i yéyo / Wikimedia Commons
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Dans leurs mots

L’Abitibi-Témiscamingue dans leurs mots

Je viens de la vieille Abitibi, je suis né le long de la voie ferrée du Canadien National, où le vent vivifiant du nord charrie un air pur que rien n’arrête.

Jeanne-Mance Delisle, La bête rouge (1996)

J’ai un style de guitare passablement heavy metal, tendance destroy. Mais à ceci il y a une raison scientifique. Je viens d’une place qui s’appelle Rouyn-Noranda, qui est située à la frontière de l’Ontario et de l’Union soviétique. C’est la plus grosse fonderie de cuivre au monde. Oui, madame. C’est aussi le troisième plus gros producteur de pluie acide de l’Univers. Yes, monsieur. Le deuxième, c’est Gorki, située à la frontière de l’Union soviétique et de l’Ontario, et le premier, c’est Sudbury, qui est à 400 pieds de Rouyn-Noranda. Méchante atmosphère.

Richard Desjardins, «Heavy métal (monologue)», Au Club Soda (1993)

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