Le meilleur de la musique en 2025

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Le meilleur de la musique en 2025

Voici ce que Nouveau Projet et son réseau de collaborateur·trice·s ont écouté cette année.

Les meilleurs albums québécois aux propositions éclatées

selon Louis-Philippe Labrèche, rédacteur en chef, Le Canal Auditif


still, there is the sea

Ambre Ciel (Gondwana Records)

La proposition d’Ambre Ciel, qui allie musique classique, musique expérimentale et légèreté mélancolique, est magnifique.

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Oiseau de nuit

Antoine Corriveau (Secret City Records)

Antoine Corriveau a réalisé un genre de collage à partir d’enregistrements pour arriver au surprenant Oiseau de nuit. C’est du quasi-Beck par moments.

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Avant la mort

Enfants Sauvages (indépendant)

Le groupe punk de Québec a construit un opéra soutenu par une trame féministe avec Lucien Francœur qui narre le tout.

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City of Clowns

Marie Davidson (Deewee)

Marie Davidson propose encore du gros calibre. Cette fois-ci, elle nous dirige à travers l’album de manière presque autoritaire, alors que ses trames nous donnent envie de danser.

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Laini Tani

Nadah El Shazly (Backward Music)

La Montréalaise d’origine égyptienne propose une musique électronique aux accents arabes portée par une grande minutie et une créativité débordante.

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Cinq albums marquants de 2025 issus de ce qu’on qualifie de «jazz», un style libre et sans cesse en mutation pour lequel la scène québécoise ne manque pas de champion·ne·s de calibre international

selon Jérôme Beaulieu, pianiste, claviériste et compositeur, Misc


Reality Curated: Live at Ursa

Tommy Crane (Elastic Recordings)

La musique de ce batteur de renommée internationale, établi à Montréal depuis plusieurs années, est un mélange unique de synthwave, d’ambient et de jazz. Sur scène, le son vit d’une tout autre manière, ça bouillonne, les pièces aux formules cycliques sont un prétexte pour s’envoler, et les possibilités sont infinies.

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ego.alt

Julien Fillion (Costume Records)

On peut compter Fillion parmi les meilleur·e·s saxophonistes de sa génération, et il est tout aussi prolifique à la guitare et au piano… Son album est un exemple parfait d’où le jazz peut aller en 2025: indéfinissable, touchant, mystérieux et fougueux à la fois.

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Mi Hogar II

Rachel Therrien (Lula World Records)

Originaire du Bas-Saint-Laurent et ayant étudié à Montréal, Cuba et New York, Therrien est sans doute l’une des musiciennes de jazz qui font le plus rayonner le Québec à l’international. La musique qu’elle présente est à son image: festive, rassembleuse, passionnée et remplie de petites attentions qui font du bien.

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Under Your Wings

Theo Abellard (indépendant)

Étoile montante de la nouvelle génération de pianistes jazz montréalais·es, voici un virtuose d’un rare calibre, à surveiller de très près dans les prochaines années. Natif de Parc-Extension et fier héritier de la tradition pianistique montréalaise (Paul Bley, Oscar Peterson, etc.), il témoigne fièrement de ses racines et mélange habilement le sens mélodique profond des hymnes gospels à la précision raffinée de la musique classique et à la fougueuse liberté de l’impro jazz.

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Chapitres

Julie Hamelin (indépendant)

Un album rempli d’histoires personnelles et touchantes, d’un peu d’écoanxiété, de grooves énergiques et de voix qui bercent: Hamelin tricote des vers d’oreille qui témoignent avec justesse des multiples facettes de notre humanité.

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Les meilleurs albums et simples qui ne sont ni en français, ni en anglais, ni en espagnol

selon Catherine Genest, journaliste et écrivaine


Parallele Linien

Abor & Tynna (Jive Germany)

Ce duo autrichien force une rencontre entre culture rave berlinoise et musique classique. Le résultat est mélancolique et hyper cool (pensez à Charlie XCX dans la langue de Freud).

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«Shmaali شمالي Tarweeda»

Yasmine Hamdan et Nicolas Jaar (Kwaidan Records)

Cet enregistrement on ne peut plus contemporain emprunte au tarweeda, un chant codé que les femmes palestiniennes ont inventé sous l’occupation britannique en 1936, pour partager des secrets de résistance. Intense, compte tenu du génocide en cours à Gaza.

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«Zjerm»

Shkodra Elektronike (NUDA)

Ce tandem albanais relocalisé en Italie fait entrer le folklore de son pays d’origine dans l’ère électronique. Le résultat est puissant et dramatique.

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Les merveilles qui font honneur à la nouvelle Journée de l’album québécois

selon Caroline Bertrand, journaliste culturelle et réviseuse linguistique


Fracture

Bolduc tout croche (indépendant)

Avec son cinquième opus, le trio de country folk alternatif aux paroles sensibles et imagées se surpasse.

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Les jours où il neige à tous les postes

Catherine Leduc (indépendant)

En créant ses albums solos lentement, à son rythme, l’ex-Tricot Machine fignole des merveilles poétiques contenues dans un doux écrin psychédélique, atmosphérique, qui appelle à la rêverie.

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Where Do You Go at Night?

Claire Morrison (indépendant)

Règne sur cet album envoutant et feutré, à l’image de la pochette aux nuances mordorées, la voix profonde de la Montréalaise, qui va droit au cœur.

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Journal d’un loup-garou et Triste animal

Lou-Adriane Cassidy (Bravo musique)

Inspirée, l’artiste de Québec a offert coup sur coup deux remarquables albums aux ambiances distinctes, aussi sincères l’un que l’autre.

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Desire Days

Meggie Lennon (Mothland)

«Must be a late bloomer», chante l’autrice-compositrice-interprète montréalaise, qui signe un album voluptueux, élégant, enivrant. La floraison est entière.

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