Christine Beaulieu: la dramaturge engagée
«J’aime Hydro», depuis sa parution chez Atelier 10, a été vendu à plus de 20 000 exemplaires. Qu’est-ce qui explique le succès retentissant de cette pièce documentaire?
Elle a déménagé dans un autre décor, troquant les ruelles de la ville pour les piscines hors terre de la banlieue. Mais au fond, l’écrivaine n’a pas changé. Dans ses écrits comme dans la vie, c’est toujours son hypersensibilité qui la guide, qui la nourrit.
Entretien avec Marie-Sissi Labrèche, l’autrice de la fiction de Nouveau Projet 24.
On t’a connue avec Borderline, ton premier roman paru au Boréal il y a déjà deux décennies. Au moment d’écrire ça, tu avais une vie bien différente de celle que tu as aujourd’hui: tu résidais en ville, tu sortais souvent dans les bars et tu chantais même dans un groupe de rock. Comment est-ce que la banlieue et la maternité t’ont changée?
Oh boy… disons que la banlieue ne m’a pas encore tout à fait eue. Disons que je suis encore en opposition. La banlieue l’été, ça va, c’est beau, les arbres, les oiseaux, la piscine, l’air qui circule, les amis, le barbecue, mais l’hiver, c’est l’enfermement. Personne dans les rues, tout le monde en voiture tout le temps, oh là là. Quant à la maternité, elle m’a eue de plein fouet. Je ne pensais pas devenir cette maman hélicoptère. C’est même trop, j’ai l’impression. Ma manière de me concevoir a totalement changé, je suis une maman avant toute chose.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.«J’aime Hydro», depuis sa parution chez Atelier 10, a été vendu à plus de 20 000 exemplaires. Qu’est-ce qui explique le succès retentissant de cette pièce documentaire?
On la reconnait à son accent sis quelque part entre le Québec et la France, à ses prises de position parfois risquées, mais toujours livrées avec un calme désarmant, sur un ton mi-figue mi-raisin, sans malveillance aucune. Entrevue avec Léa Stréliski, collaboratrice de «Nouveau Projet 25».
Comme reporter, le québécois Frédérick Lavoie nage dans un couloir à part. Il se démarque de ses collègues grâce à sa plume soignée et sensible, sans jamais verser dans la mièvrerie pour autant.
En 2019, l’agronome Louis Robert se faisait montrer la porte du ministère de l’Agriculture pour avoir dénoncé l’ingérence du secteur privé dans la recherche publique sur les pesticides. Marc Séguin—artiste et auteur, mais aussi réalisateur du documentaire La ferme et son État—l’a rencontré pour discuter de l’urgence de préserver nos sols.