L’utopie réelle de la postcroissance
L’économiste français expose sa conception de l’écologie politique et montre l’urgence de renverser le monde afin de le rendre habitable à nouveau.

Unique au monde, l’émission radiophonique Souverains anonymes donne un micro à des détenus (ceux de la prison de Bordeaux). Après avoir porté ce projet à bout de bras pendant 35 ans, le réalisateur et animateur Mohamed Lotfi s’apprête à tirer sa révérence. On l’a rencontré, et il a insisté pour qu’on le tutoie.
Le 27 mars prochain, tu vas fermer un long chapitre de ta vie. Qui prendra la relève des Souverains anonymes?
Il n’y a pas de relève, mais je me sens bien. Tous les cinq ans, je faisais un bilan, et j’ai pensé à partir, mais chaque fois, quelque chose m’en empêchait. Là, je suis prêt. Même chez les Souverains, personne ne me dit «reste encore un peu» ou «qu’est-ce qu’on va devenir?». Il n’y a pas de chantage émotif comme c’est arrivé souvent. Tout le monde comprend très bien que 35 ans, c’est assez.
Est-ce que je vais avoir le cœur gros au jour J? Pour le moment, je ne suis pas dans cet esprit-là du tout. Au 35e anniversaire, un Souverain, qui s’appelle Castar—c’est son nom d’artiste—, m’a écrit une chanson, un rap, dans lequel il dit: «C’est la fin, mais c’est pas fini.» Il ne pouvait mieux dire.
Qu’est-ce qui t’a amené à prendre cette décision, si ce n’est pas trop indiscret?
Il y a deux raisons. La première, c’est un facteur personnel physique. À 65 ans, j’ai moins d’énergie. La deuxième, c’est que la prison a beaucoup évolué. C’est devenu très, très lourd.
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