Signets—semaine du 2 janvier 2023

Illustration: Mélanie Utzmann-North / Vice
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Signets—semaine du 2 janvier 2023

Votre sélection hebdomadaire des textes qui ont attiré l’attention de l’équipe de Nouveau Projet.

«Nuuk ta mère»: au Groenland, les vers d’une jeunesse accablée 

Après avoir tenté de résister à la mondialisation pendant un demi-siècle, la marche forcée du Groenland loin de sa culture et de ses traditions l’a profondément heurté. On y observe le taux de suicide le plus élevé au monde, et des problèmes de dépendances et de violences émergent dans ce pays. Certain·e·s émigrent au Danemark, devenant ainsi des «kalak» (une sous-classe de cas sociaux couteux selon les Danois·es qui les méprisent), tandis que d’autres restent pour vivre paisiblement, ou parce qu’ils sont déterminé·e·s à résister. Vice dresse le portrait d’une jeunesse groenlandaise qui a choisi le rap pour soigner sa santé mentale, et travailler à la décolonisation et à la revitalisation des cultures autochtones.

À lire sur Vice (en français)


Les inégalités florissantes

Économiste engagée pour l’équité fiscale depuis près de 20 ans, autrice et documentariste, Brigitte Alepin est également intervenue comme experte lors de nombreuses commissions et débats politiques sur les paradis fiscaux. Son message pour 2023 est limpide: les changements sociétaux indispensables pour affronter les crises qui secouent la planète doivent passer par une taxation immédiate et substantielle de ceux et celles qui possèdent le plus.

À lire dans La Presse (en français)


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Ce qu’on pense vouloir

L’injonction au bonheur qui vient avec Noël et le jour de l’An est parfois mal digérée par certaines personnes qui se voient contraintes de subir cette période qui se veut pourtant festive. Le philosophe Slavoj Žižek peut bien les rassurer: le bonheur tel que nous le connaissons conceptuellement est hédoniste. Žižek, connu entre autres pour ses vidéos de lectures philosophiques filmées depuis son lit, nous transmet dans cet article une méditation sur le bonheur qui s’avère franchement nécessaire. 

À lire sur Big Think (en anglais)


La fille et le fils de l’autre

Il y a les artistes qui pavent leur propre voie, puis ceux et celles qui marchent dans le sentier défriché par leurs parents célèbres—pensez à Lily-Rose Depp ou Zoë Kravitz. Le phénomène de népotisme a toujours existé, des collines d’Hollywood à la tour de Radio-Canada à Montréal, mais il semblerait que l’internet vient tout juste de s’en rendre compte. Une prise de conscience qui s’accompagne d’un néologisme: les «nepo-babies», un terme péjoratif à souhait.

À lire sur Vulture (en anglais)


À égalité devant la laideur

«Nous vivons une époque indéniablement moche», notait la rédaction de n+1 dans son numéro d’hiver. Déjà, en 1927, le journaliste H. L. Mencken déplorait la libido de l’Amérique pour la laideur. Il existe, écrivait-il, un «amour de la laideur pour elle-même, la soif de rendre le monde intolérable». Si cette situation s’est accentuée depuis, notre environnement bâti n’est pas un signe indélébile de pauvreté. Partout, le logement est laid, que l’on soit riches ou très riches.

 À lire dans n+1 (en anglais)

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