Signets—semaine du 7 novembre 2022

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Signets—semaine du 7 novembre 2022

Votre sélection hebdomadaire des textes qui ont attiré l’attention de l’équipe de Nouveau Projet.

Jeunisme et mépris de classe

Une tarte sur La Joconde, de la soupe sur Les tournesols, de la purée sur Les meules… Les actions de désobéissance civile dans le monde de l’art se multiplient ces dernières semaines. Et la majorité les médias qui ont couvert ces évènements semblent avoir fait leur choix: les militant·e·s écologistes qui s’en prennent symboliquement à des oeuvres d'art sont, au mieux, de jeunes idiots en pleine crise d’adolescence, au pire: des fascistes dangereux qui promeuvent l'autodafé. Pourtant, la pratique n’est ni nouvelle, ni complètement dénuée d’intérêt.

À lire dans Le Drenche (en français)


La Grande Séduction

Comme dans le film de Ken Scott sorti en 2003, la petite ville de La Sarre en Abitibi-Témiscamingue a tendu ses bras à non pas un, mais 19 travailleur·euse·s de la santé. Des gens venus des quatre coins du continent africain pour prendre soin de leur nouvelle communauté.

À lire dans 24 heures (en français)


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Journalisme et militantisme font-ils bon ménage?

Un·e journaliste peut-il manifester pour l’environnement ou afficher son soutien au mouvement Black Lives Matter sur les réseaux sociaux? Voilà un petit échantillon des questions formulées par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) à l’occasion de son récent congrès annuel. Dans le contexte des changements climatiques, la nouvelle génération de journalistes s’interroge: est-ce du militantisme de ne pas vouloir que la Terre brule sous nos pieds?

 À lire dans Le Devoir (en français)


Le monde était son laboratoire

L’éminent sociologue et philosophe français Bruno Latour est décédé en octobre dernier. Longtemps critiqué pour ses travaux en sociologie des sciences, accusés de jeter le discrédit sur la discipline et d’encourager ainsi le scepticisme notamment à propos des changements climatiques, il meurt après que les deux dernières années de pandémie ont jeté une lumière nouvelle sur ses théories. Une journaliste américaine qui l’avait autrefois suivi rend hommage à la curiosité insatiable et à la grande indépendance d’esprit de cet intellectuel reconnu à l’international, mais incompris dans son propre pays.

À lire dans n+1 (en anglais)


La revendication première des Iraniennes

Depuis la mort tragique de Mahsa Zhina Amini le 16 septembre dernier, des voix se sont élevées contre le hijab, ce morceau de vêtement que plusieurs considèrent comme un symbole d’oppression envers femmes et les filles. À l’inverse, la journaliste et conférencière Shenaz Kermalli argumente: le voile islamique est surtout un symbole de l’État. Voilà ce que les Iraniennes brulent aujourd’hui en même temps que leur foulard dans les rues de Téhéran. Elles en ont ras le bol de ne pas avoir le choix. Si l’obligation de le porter est oppressive, l’obligation de l’enlever l’est tout autant—en Iran comme au Québec.

À lire dans La Converse (en français)

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