Ce qu’on écoute—mars 2025
Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
On voyage dans le temps avec Steel Saddle, un groupe montréalais dont les photos et la musique s’agencent bien au décor du Spaghetti Western, ou de tous ces autres bars country qui poussent comme des champignons, dans la métropole.
Steel Saddle
Steel Saddle (Indépendant)
Petit bijou americana, l’album éponyme de ce sextuor montréalais plaira aux fans de Gram Parsons et ses Flying Burrito Brothers, The Band, Leon Russell et Taj Mahal. C’est un peu R&B, un peu soul, et très country—un métissage qui fonctionne parfaitement grâce à la voix expressive du chanteur, Austin Boylan, et à la symbiose évidente entre les musiciens, qui harmonisent avec assurance cors, claviers et steel guitar. Le groupe joue avec des codes bien établis, tant au niveau du son que du look (un coup d’œil rapide à leurs photos de presse tout en grain et en sépia fait croire qu’il s’agit d’un groupe des années 1970), mais dans le paysage musical québécois d’aujourd’hui, c’est tout à fait original—et bienvenu. Coup de cœur particulier pour les chansons «Can’t Be Satisfied» et «Under Your Arms».
— Clara Champagne, stagiaire, Nouveau Projet
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