Terres autochtones, en nuances

Marie-Sophie Banville
La région de Mont-Tremblant, à l’intersection des territoires atikamek, anichinabe et mohawk. Photo: Jamshed Khedri
La région de Mont-Tremblant, à l’intersection des territoires atikamek, anichinabe et mohawk. Photo: Jamshed Khedri
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Territoire

Terres autochtones, en nuances

Le Québec chevauche 11 territoires traditionnels. Bienvenue en pays autochtone.

1. Les terres ancestrales

Ces espaces aux frontières perméables évoluaient historiquement au fil des saisons de chasse afin de laisser aux terres le temps de se régénérer, et ce rapport organique à l’habitat impliquait parfois un chevauchement des territoires propres aux différentes nations. La pratique du wampum du plat à une cuillère encadrait souvent la géopolitique et l’éthique de la répartition des ressources et des responsabilités sur ces terres partagées. Dès le 17e siècle, la cohabitation entre Haudenosaunees et Anichinabés dans la vallée du Saint-Laurent et la région des Grands Lacs a fait l’objet de ce type de traité, dont l’esprit peut se résumer ainsi: prenez ce dont vous avez besoin, laissez-en pour les autres et soignez la terre. Ce que Mario Dumont appellerait du gros bon sens, mais ici assorti d’une réelle sagesse politique.

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