Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Le Québécois Malko tire son épingle du jeu avec ses beats raffinés qui n’ont rien à envier à ceux des rappeur·euse·s les plus populaires de l’Hexagone.
Maëlstrom
Malko
Rares sont les artistes québécois·es qui tâtent le pouls des tendances musicales internationales de manière aussi intelligente et audacieuse que Malko. Avec son deuxième minialbum en carrière (Maelström) le Montréalais aux origines haïtiennes flirte à la fois avec l’afrobeats—style en pleine ascension depuis le début de la décennie avec des artistes nigérians comme Burna Boy, Ayra Starr et Wizkid—et la nouvelle vague de rap français—cette dite new wave qui, en réaction au trap générique et commercial, laisse une plus grande place aux ambiances intimes, mélodiques et orchestrales. En résulte un projet musical qui ne ressemble à rien de ce qui se fait ici et qui témoigne d’une forte identité artistique, celle d’un jeune auteur-compositeur-interprète au talent fou et à la culture musicale foisonnante.
— Olivier Boisvert-Magnen, critique musique, Nouveau Projet
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.