Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
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Modifier mes préférencesBasia’s Palace
Basia Bulat (Secret City Records)
Presque 18 ans jour pour jour après le lancement de son premier disque, la lumineuse musicienne Basia Bulat vient de livrer Basia’s Palace, son septième disque de chansons originales—The Garden en 2022 reprenait de ses morceaux en version orchestre à cordes. Ontarienne de naissance et maintenant Montréalaise endurcie, Bulat nous fait rentrer dans son palais intime, à la fois solide et fragile. On sent ici et là les bienfaits qui viennent avec le fait de prendre de l’âge, qui viennent avec le fait d’avoir une famille. Bulat trace donc une ligne vers le futur pour ses enfants, mais regarde aussi derrière en évoquant son héritage polonais sur «Disco Polo». Celle qui nous a fait découvrir l’autoharpe s’éloigne du folk «guitaristique» et mélange des boites à rythmes dansantes à des envolées de violons—arrangées par Drew Jurecka (Jill Barber). La musicienne, qui parle un excellent français, a aussi offert une version de la pièce «Baby» dans la langue de Molière, ce qui ne manquera pas de nous flatter dans le sens du poil. Basia Bulat mérite de briller davantage ici-bas.
— Philippe Papineau, collaborateur, Nouveau Projet
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Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.