Ce qu’on a lu—septembre 2024
Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
Avec des titres comme tu penses-tu, désert alimentaire et tranquillement pas vite, le groupe comment debord (en minuscules, s’il vous plait) incarne une certaine idée du Québec nouveau et de la vie en ville, à Montréal. Des héritier·ère·s de Beau Dommage?
monde autour
comment debord
Trois ans après sa première offrande, le septuor montréalais comment debord revient avec un superbe album qui résonne de candeur et de caractère. Avec 12 titres qui possèdent «juste le bon niveau de clarté dans les idées», l’album sans majuscule fait mouche grâce à une maturité musicale et une identité que l’on sent bien formée. Heureux mélange de country, de disco, de funk et de folk, la musique du groupe se distingue également par ses paroles: accessibles et poétiques. Il s’avère difficile de ne pas les fredonner en marchant sur la fin de l’automne.
— Héloïse Henri, collaboratrice
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Cet automne, Hugues Frenette prête ses traits à Paul, le personnage de Michel Rabagliati, dans une adaptation théâtrale tricotée par Anne-Marie Olivier. Un spectacle à voir au Trident, à Québec.
Sébastien Dulude a édité nombre de livres à succès au sein de La Mèche, et le temps est maintenant venu de penser à lui, de mettre son talent au profit d’un projet personnel. En cette rentrée littéraire, il publie «Amiante» aux éditions La Peuplade, un roman ancré dans le Thetford Mines de son enfance.
L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.