Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Avec des titres comme tu penses-tu, désert alimentaire et tranquillement pas vite, le groupe comment debord (en minuscules, s’il vous plait) incarne une certaine idée du Québec nouveau et de la vie en ville, à Montréal. Des héritier·ère·s de Beau Dommage?
monde autour
comment debord
Trois ans après sa première offrande, le septuor montréalais comment debord revient avec un superbe album qui résonne de candeur et de caractère. Avec 12 titres qui possèdent «juste le bon niveau de clarté dans les idées», l’album sans majuscule fait mouche grâce à une maturité musicale et une identité que l’on sent bien formée. Heureux mélange de country, de disco, de funk et de folk, la musique du groupe se distingue également par ses paroles: accessibles et poétiques. Il s’avère difficile de ne pas les fredonner en marchant sur la fin de l’automne.
— Héloïse Henri, collaboratrice
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Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.