Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Le livre autoédité d’une jeune pousse qui promet, le saut d’une artiste visuelle dans l’univers de la bédé, le premier recueil d’une poète déjà primée.... La relève littéraire locale est à l’honneur ce mois-ci.
Geneviève Lebleu
On avait hâte que la bédé Weeding, publiée en 2020 chez Conundum Press, soit traduite pour le lectorat francophone. Avec un bungalow de banlieue et un après-midi d'automne pour décor, la très talentueuse illustratrice nous embarque dans un univers personnel, proche de la terre, lumineux et profondément troublant en même temps. C’est un régal de découvrir la plume de cette dessinatrice déjà connue pour ses affiches et ses expositions.
— Nemo Lieutier, coordonnateur
Léo Coupal
En mettant le pied dans une librairie d’occasion, je remarque un livre à la couverture rose et bleu, autoédité. C’est alors que je découvre une poésie excentrique, assez unique en son genre, un peu sauvage, une prose qui fait changement de ce que l’on a l’habitude de lire au Québec. L’autoédition donne voix à l’altérité culturelle, dont l’écriture libre et désinstitutionnalisée est d’autant plus pertinente. «Les days cachent des hiéroglyphes que je ne veux plus déchiffrer», écrit Léo Coupal au début dans son recueil, et moi je tourne la page, curieuse de lire la suite.
— Héloïse Henri, collaboratrice
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Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.