Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Le livre autoédité d’une jeune pousse qui promet, le saut d’une artiste visuelle dans l’univers de la bédé, le premier recueil d’une poète déjà primée.... La relève littéraire locale est à l’honneur ce mois-ci.
Geneviève Lebleu
On avait hâte que la bédé Weeding, publiée en 2020 chez Conundum Press, soit traduite pour le lectorat francophone. Avec un bungalow de banlieue et un après-midi d'automne pour décor, la très talentueuse illustratrice nous embarque dans un univers personnel, proche de la terre, lumineux et profondément troublant en même temps. C’est un régal de découvrir la plume de cette dessinatrice déjà connue pour ses affiches et ses expositions.
— Nemo Lieutier, coordonnateur
Léo Coupal
En mettant le pied dans une librairie d’occasion, je remarque un livre à la couverture rose et bleu, autoédité. C’est alors que je découvre une poésie excentrique, assez unique en son genre, un peu sauvage, une prose qui fait changement de ce que l’on a l’habitude de lire au Québec. L’autoédition donne voix à l’altérité culturelle, dont l’écriture libre et désinstitutionnalisée est d’autant plus pertinente. «Les days cachent des hiéroglyphes que je ne veux plus déchiffrer», écrit Léo Coupal au début dans son recueil, et moi je tourne la page, curieuse de lire la suite.
— Héloïse Henri, collaboratrice
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Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.