Ce qu’on a lu—septembre 2024
Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
Du théâtre à lire, un essai intimiste sur les relations mère-fille, des romans historiques non conventionnels… Voici ce que l’équipe de Nouveau Projet vous suggère de lire ce mois-ci.
Deux pièces réunies absolument pas par hasard dans un unique recueil, comme une exploration de notre rapport existentiel à la lumière. Et si l’angoisse ne naissait pas de l’obscurité, mais de l’aveuglante clarté, questionne la dramaturge.
— Maud Brougère, secrétaire de rédaction
Catherine Voyer-Léger
Depuis plusieurs années, l’essayiste Catherine Voyer-Léger décortique sa vie avec intelligence, sensibilité et rigueur. Dans Nouées, elle se tourne vers une période difficile de la vie de sa mère pour mieux éclairer son lien avec sa fille adoptive. Celle-ci a été ballotée à travers le système de la DPJ avant d’entrer définitivement dans sa vie. Mais l’autrice refuse de jouer à la sauveuse d’enfant. Au contraire, elle livre une réflexion nuancée et rarement entendue sur la culpabilité, les dettes psychologiques familiales, et les dérapages possibles de toute parentalité.
— Laurence Côté-Fournier, membre du comité éditorial
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Cet automne, Hugues Frenette prête ses traits à Paul, le personnage de Michel Rabagliati, dans une adaptation théâtrale tricotée par Anne-Marie Olivier. Un spectacle à voir au Trident, à Québec.
Sébastien Dulude a édité nombre de livres à succès au sein de La Mèche, et le temps est maintenant venu de penser à lui, de mettre son talent au profit d’un projet personnel. En cette rentrée littéraire, il publie «Amiante» aux éditions La Peuplade, un roman ancré dans le Thetford Mines de son enfance.
L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.