Ce qu’on écoute—mars 2025
Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Présentée il y a six ans à Premier Acte, un théâtre intime de 80 places à Québec, la pièce «Hypo» de Nicola-Frank Vachon a droit à un deuxième tour de piste grâce au bédéiste Paul Bordeleau.
Hypo
Paul Bordeleau et Nicola-Frank Vachon
En Islande, une étudiante et un voyageur de Québec décident de quitter le circuit touristique pour s’enfoncer dans les terres volcaniques d’une ile qui ne connait jamais vraiment la pénombre—si ce n’est la leur. Paul Bordeleau met tendrement en dessins visages et paysages, d’un superbe coup de crayon, sur un texte, non moins superbe, de l’acteur Nicola-Frank Vachon.
—Nemo Lieutier, coordonnateur
Un choix d’amour
Valérie Forgues
L’amour est au centre du dernier livre de Valérie Forgues, et il se déploie sous plusieurs formes au fil des pages que l’on tourne avec avidité. L’amour qui déçoit, qui n’est pas réciproque, l’amour maternel, mais surtout l’amour de soi-même. C’est une œuvre bouleversante qui met à nu l’autrice, dont la plume à la fois légère et limpide se prête bien à la profondeur du thème central, qui est l’avortement, créant ainsi une expérience littéraire riche en émotions. J’aimerais d’ailleurs bien le relire un de ces quatre.
— Héloïse Henri, collaboratrice
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Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.
La scène jazz du Québec nouveau se porte à merveille, et la nouvelle offrande du montréalais Julien Fillion en fait foi.