Ce qu’on écoute—février 2025
La scène jazz du Québec nouveau se porte à merveille, et la nouvelle offrande du montréalais Julien Fillion en fait foi.
Dans Une langue universelle, Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.
Une langue universelle, de Matthew Rankin
En salle
Il me faudra revoir ce film de Matthew Rankin pour en saisir toutes les subtilités et y déterrer toutes les références, tant elles foisonnent. C’est une œuvre riche et décalée—mais moins que The Twentieth Century, son précédent long-métrage—portée par une photographie remarquable. On y suit le personnage de Matthew (campé par le cinéaste lui-même) dans son voyage vers Winnipeg, sa ville natale, où il part à la recherche de sa mère vieillissante, qu’il a quittée—abandonnée, à peu de choses près—, pour refaire sa vie comme fonctionnaire à Montréal. Sur son chemin, une galerie de personnages persanophones, des gens intrigants aux regards aussi tristes que le sien, qui parviendront à panser les blessures de leur nouvel ami.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique, Nouveau Projet
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