Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
Une tragicomédie queer, un thriller politique primé, une satire féministe ultra attendue… Nos suggestions mensuelles tirent allègrement dans tous les sens.
Géolocaliser l’amour, de Simon Boulerice
Il y a toujours eu, je trouve, un fort contraste entre le Simon des livres et le Simon de la télé. Crue et impudique, la websérie adaptée du roman du même titre vient créer un pont entre les différentes facettes de la personnalité du prolifique auteur, en plus d’exposer ses contradictions. C’est une série d’autofiction, en quelque sorte, une collection de capsules d’une dizaine de minutes qui plaira forcément à ceux et celles qui écoutaient Tout sur moi.
—Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Bodyguard, de Jed Mercurio et Thomas Vincent John Strickland
Cette minisérie anglaise (qui n'a rien à voir avec le film mettant en vedette Whitney Houston, précisons-le) entremêle complots politiques, attentats terroristes et trouble de stress posttraumatique dans une trame anxiogène à souhait. Le suspense est intenable, vraiment! Le rôle du policier et ancien soldat David Budd a d’ailleurs valu à son interprète Richard Madden un Golden Globe du meilleur acteur en 2019. Bonne nouvelle: une deuxième saison s'en vient bientôt, semble-t-il.
—Catherine Paré, stagiaire
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Lou-Adriane Cassidy rompt avec la banalité et consolide sa place au prochain gala d’ADISQ avec une chanson forte, «Dis-moi dis-moi dis-moi», qui laisse présager le meilleur en vue de la sortie de son troisième album studio.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.