Ce qu’on a vu—mai 2025
Montréal vibre au rythme du FTA, évènement théâtral attendu de pied ferme par les membres de notre équipe. Voici les spectacles qui nous ont impressionné·e·s jusqu’à présent.
Chaque printemps, le Festival TransAmériques nous convie à une rencontre avec l’autre. Cette année, Montréal a notamment pu prendre le pouls des scènes de Bruxelles, Geelong et Toronto. Voici notre compte rendu.
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Modifier mes préférencesThe Shadow Whose Prey the Hunter Becomes, de Back to Back Theatre
Vu au Festival TransAmériques
Cette pièce tendre et drôle met en vedette trois artistes de la diversité neurologique, trois interprètes phares de la compagnie australienne Back to Back Theatre: Simon Laherty, Sarah Mainwaring et Scott Price. Et autant le préciser: avec ce trio d’enfer, ces comédien·ne·s de grand talent, on est résolument bien loin du registre de l’art thérapie. Avec finesse, les membres de la joyeuse troupe tentent de refaire le monde, tout en se moquant de nous, le public neurotypique, qui a clairement beaucoup à apprendre à leur contact. Un spectacle habile qui donne envie de redéfinir le mot «normal».
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
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Modifier mes préférencesMémé, de Sarah Vanhee
Vu au Festival TransAmériques
Cette pièce ouvre sur une projection vidéo dans laquelle Sarah Vanhee invoque avec son jeune garçon (adorable, il reviendra ponctuer le spectacle), les fantômes de Mémé, la mère de sa mère, et d’Oma, la mère de son père. Deux femmes qui, d’accouchement en accouchement, ont appris à être au service de tout le monde, sauf d’elles-mêmes. L’artiste belge a collecté et archivé leurs histoires, dont elle croit porter la marque. Et cela donne lieu à une œuvre intime, féministe, qui parle de travail invisible, de souffrance intergénérationnelle, et de travail de la terre. Sur scène, les marionnettes confectionnées par l’artiste Toztli Abril de Dios donnent corps au passé.
— Julie Francoeur, rédactrice en chef adjointe
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On fait le plein de chansons en letton, en albanais et en allemand au lendemain de l’Eurovision. Pleins feux sur les artistes les plus avant-gardistes et musicalement intéressants du concours (parce que oui, il y en a).
Dans «Hewa Rwanda», le dramaturge et acteur kigalien Dorcy Rugamba jette un éclairage nouveau sur le génocide auquel il a échappé. D’ailleurs, le continent africain est très bien représenté à la 19e édition du FTA.
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.