Josée Blanchette: mettre des mots sur l’indicible

Catherine Genest
Publié le :
L’entrevue

Josée Blanchette: mettre des mots sur l’indicible

Chroniqueuse au Devoir depuis 40 ans et écrivaine à la bibliographie florissante, Josée Blanchette signe avec Presque vierge un livre qui risque de faire l’évènement. Dans ce récit autobiographique paru aux Éditions Druide, elle fait l’autopsie de la relation qu’elle a entretenue jeune, entre 15 et 20 ans, avec son professeur de philosophie.

Josée Blanchette

C’est toi, sur la couverture de Presque vierge. Te souviens-tu du moment où cette photo a été prise?

Je venais juste d’avoir 16 ans. J’étais allée dans un photomaton pour ma carte internationale d’étudiante, celle dont j’avais besoin pour aller dans les auberges de jeunesse. 

J’ai commencé à écrire le livre quand mon fils avait 15 ans, et donc, il me ramenait des jeunes filles de 15 ans à la maison. Ça m’a confrontée. Je me reconnaissais en partie en elles, je voyais leur inexpérience. C’était frappant de pouvoir me dire: «OK, c’est de ça que j’avais l’air.»

Je tenais beaucoup à avoir cette photo en couverture. Pour qu’on comprenne. Parce qu’on comprend tout dans mon regard, mon visage. Je viens juste de coucher avec lui sur cette photo-là.

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