Denis Côté: le cinéaste affranchi
Le réalisateur de Curling et Répertoire des villes disparues revient de loin, et c’est précisément ce qu’il raconte dans son essai à paraitre dans «Nouveau Projet 28.» En voici un avant-gout.
En amour, l’humain a-t-il été conçu pour se limiter à un·e partenaire? Catherine Dorion croit que non. Elle plaide pour un assouplissement des mœurs dans Les luttes fécondes, son essai tiré de notre collection Documents.
Le polyamour. Jules César et Jacques Attali. La sexualité comme construction sociale. Les mariages fictifs chez les Nairs de Malabar et du Kerala. Les couples ouverts.
Puis vient le christianisme. Nul au monde, avant lui, n’a prétendu imposer à l’espèce humaine tout entière une monogamie absolue, une fidélité totale, une relation irréversible.
Dans son livre Amours. Histoires des relations entre les hommes et les femmes, Jacques Attali fait un large et fascinant survol d’époques et de cultures.
César, juste avant sa mort, s’apprêtait à promulguer une loi accordant aux femmes le droit de prendre autant de maris qu’elles le voulaient.
Chez les Gyndanes, qui vivaient il y a très longtemps près de Carthage, la femme portait un grand nombre de bracelets de cuir aux chevilles. Chaque bracelet représentait un homme auquel elle s’était unie. Plus il y en avait, plus la femme était digne de respect, puisque nombreux étaient les hommes qui l’avaient aimée.
Chez les Arabes d’avant l’islam, un groupe d’au plus neuf hommes pouvait avoir des relations avec une même femme; ils pouvaient aussi obtenir d’un mari le droit d’être les amants d’une de ses épouses.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Le réalisateur de Curling et Répertoire des villes disparues revient de loin, et c’est précisément ce qu’il raconte dans son essai à paraitre dans «Nouveau Projet 28.» En voici un avant-gout.
Avec un humour mordant et une grande liberté de ton, Camille Giguère-Côté nous invite à lutter contre les mille nuances de beige qui envahissent notre existence. Extrait du «Show beige», prochain titre à paraitre dans notre collection «Pièces».
À Montréal, c’est à Cité-des-Prairies que sont exécutées les peines les plus sévères prévues par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Avec la complicité de l’illustratrice Alexandra Dion-Fortin, le sociologue Nicolas Sallée dévoile l’équilibre fragile d’un lieu dont la structure carcérale contredit constamment les visées de réhabilitation.
Dans «Personne ne s’excusera», Aurélie Lanctôt aborde de front une contradiction profonde dans notre conception de la justice: que pour prévenir la violence, nous acceptions de l’exercer à notre tour par l’intermédiaire du système pénal de l’État, et d’ainsi participer à sa reproduction dans notre société.