Le Québec en rouge et en vert
À quoi pourrait ressembler, en 2050, un Québec carboneutre qui aurait réussi à s’adapter aux changements climatiques?
Alors que François Legault parle de construire de nouvelles centrales hydroélectriques pour répondre aux besoins futurs du Québec, notre journaliste enquête: pourrions-nous en construire moins, mais en prendre soin?
Les solutions pour atteindre nos cibles énergétiques et répondre à nos besoins. La rénovation des barrages, la construction de nouvelles centrales et l’ajout d’éoliennes.
L’agitation du chantier ne semble aucunement perturber les outardes qui, en cette matinée ensoleillée d’automne, flânent sur les berges de la rivière des Outaouais, à l’ombre du mont Rigaud orangé et de la vénérable centrale de Carillon.
À l’image des remous des derniers mois au sommet d’Hydro-Québec, l’heure des grands travaux a sonné sur cette centrale inaugurée en 1962 par René Lévesque.
Le long bâtiment en béton grisâtre surmonté d’enchevêtrements métalliques, qui se termine par une douzaine de portes-déversoirs, subit actuellement une cure de jouvence de 750 millions de dollars. En plus de viser la restauration des toitures et le rajeunissement des plomberies et des systèmes électriques, le chantier doit permettre d’augmenter sa puissance de 16 mégawatts d’ici 2027. Sans agrandissement ni modification de la structure.
Au moment où le gouvernement de François Legault rêve de nouveaux barrages pour satisfaire notre soif d’énergie «propre», les défis d’électrification du Québec passent aussi (et d’abord) par une modernisation et une optimisation de ses actifs hydroélectriques vieillissants.
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