Les deux printemps

Gabriel Nadeau-Dubois
Jérémie Battaglia
Publié le :
Essai

Les deux printemps

À l’aube d’une nouvelle révolution dans sa vie, Gabriel Nadeau-Dubois revient sur les évènements qui ont secoué le Québec en 2012.

Considéré dans ce texte

Un printemps hâtif et un gouvernement qui refuse de dialoguer. Des soupers familiaux qui tournent au carnage. La pandémie et la fin des illusions néolibérales. Les hécatombes dans nos CHSLD. Les wokes. La lumière au bout du tunnel et la certitude de beaux jours à venir

Il y a des coïncidences qui sont presque trop belles. Si tout se passe comme prévu, je vais devenir père à peu près dix ans jour pour jour après la grande manifestation du 22 mars 2012, le coup d’envoi de ce qu’on a appelé le Printemps érable. Il faisait chaud, comme une journée d’été, comme si la météo conspirait en faveur de la jeunesse. Dans les rues de Montréal, 200000 personnes réalisaient soudainement la force du nombre. Je réalisais soudainement que ma vie allait changer.

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