Les larmes des femmes sont dangereuses
Qui a encore peur des pleureuses en 2025? Inspirée par sa mère qui incarne cet archétype lorsqu’elle porte le deuil, notre collaboratrice sonde notre rapport collectif et intime aux débordements.
À l’aube d’une nouvelle révolution dans sa vie, Gabriel Nadeau-Dubois revient sur les évènements qui ont secoué le Québec en 2012.
Un printemps hâtif et un gouvernement qui refuse de dialoguer. Des soupers familiaux qui tournent au carnage. La pandémie et la fin des illusions néolibérales. Les hécatombes dans nos CHSLD. Les wokes. La lumière au bout du tunnel et la certitude de beaux jours à venir
Il y a des coïncidences qui sont presque trop belles. Si tout se passe comme prévu, je vais devenir père à peu près dix ans jour pour jour après la grande manifestation du 22 mars 2012, le coup d’envoi de ce qu’on a appelé le Printemps érable. Il faisait chaud, comme une journée d’été, comme si la météo conspirait en faveur de la jeunesse. Dans les rues de Montréal, 200000 personnes réalisaient soudainement la force du nombre. Je réalisais soudainement que ma vie allait changer.
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Les cégeps, créés en 1967, ont été des vecteurs importants de mobilité sociale pour plusieurs générations de Québécois·es. Presque 60 ans plus tard, il faut nous demander ce que nous sommes prêt·e·s à faire pour qu’ils le demeurent.
Il faut peut-être vivre une vie de femme pour comprendre que la misogynie n’est jamais ironique.
«La vérité est ailleurs.» La phrase culte de la série «The X-Files» semble être devenue le mantra d’une partie de la population mondiale. Sauf que les théories du complot ne se contentent plus d’interpréter les évènements: elles transforment la réalité qu’elles prétendent décrire. Alors quelles prises aurons-nous encore sur la vérité, en 2025?