L'ombre du succès
ARGENTINE – Dernier témoignage d’un militant engagé contre l’usage massif de produits chimiques dans les champs de son pays.
Le Pérou a perdu 51 % de sa surface glaciaire au cours des 50 dernières années, et le phénomène menace de s’accélérer. Le photojournaliste Alexis Aubin s’est rendu sur place pour dresser le portrait intimiste d’un rituel en péril, au cœur des croyances ancestrales des peuples andins.
Ce reportage a été rendu possible grâce au Fonds québecois en journalisme international.
Rassemblés en prière au sommet du mont Qolqepunku, des hommes de la nation urubamba attendent le lever du soleil. La fourrure de leurs habits cérémoniels évoque les Ukukus, ces personnages mythologiques mi-humains, mi-ours. Le paysage environnant est dominé par les lichens, les herbes basses et les pierres. Au loin, les restes du glacier Qolqepunku rappellent qu’autrefois, ce territoire sacré était aussi couvert de neige.
Quatre jours plus tôt, à l’aube des célébrations du Qoyllurit’i (le «festival des neiges»), adultes, enfants et personnes âgées de partout au pays ont marché le long de la route pentue de dix kilomètres traversant la vallée du Sinakara. Puis, comme le veut la tradition, les Ukukus ont repris la route tard dans la nuit et ont escaladé la montagne jusqu’à l’aurore afin d’accomplir des rituels en l’honneur du sommet enneigé.
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