«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Bien qu’un peu verbeux, ce spectacle de Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder s’impose comme l’œuvre à voir, à Montréal, en ce début d’année. Un objet étonnant et chaleureux, doux et grave.
L’une est actrice, la seconde est danseuse, la troisième est musicienne, et c’est aux limites de chacune de leurs disciplines respectives qu’elles se retrouvent, dans un spectacle baroque, luxuriant.
La dimension chorégraphique d’Affaires intérieures est passionnante à regarder évoluer. Mélanie Demers, se déplaçant sur la moquette violette en grondant, sifflant, éructant et ahanant, en découragera peut-être plusieurs, mais en ravira d’autres par sa représentation expressionniste du monstre présent en chaque personne.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.