Christine Beaulieu: la dramaturge engagée
«J’aime Hydro», depuis sa parution chez Atelier 10, a été vendu à plus de 20 000 exemplaires. Qu’est-ce qui explique le succès retentissant de cette pièce documentaire?
En 2019, l’agronome Louis Robert se faisait montrer la porte du ministère de l’Agriculture pour avoir dénoncé l’ingérence du secteur privé dans la recherche publique sur les pesticides. Marc Séguin—artiste et auteur, mais aussi réalisateur du documentaire La ferme et son État—l’a rencontré pour discuter de l’urgence de préserver nos sols.
La santé des sols au Québec. Les fondamentaux de l’agriculture de conservation. L’humilité et la sagesse de se remettre en question. Les éponges, les briques et le sable de plage. Notre sacrée peur du changement.
20 février
Louis,
Merci d’accepter cette conversation.
Oui, ce sera utile. Car hormis les dossiers des pesticides, on ne parle presque jamais des sols. Et toi et moi y avons les mains et le cœur. On va creuser un peu.
Heureux de t’avoir croisé chez Équiterre, j’étais gêné de te demander, mais voilà…
T’es à la retraite? Tu joues un peu dans la terre?
– Marc
21 février
Oui, toujours agronome. J’offre encore mes services pour aider de plus jeunes professionnels à lire des profils de sol, à diagnostiquer des problèmes de croissance et d’égouttement des champs pour guider les producteurs et les productrices dans leur prise de décisions, etc. Je suis aussi parfois invité à rencontrer des groupes citoyens, ou engagé comme consultant sur des projets précis (valorisation de digestats, engrais bios, etc.). Équiterre a lancé, ou est sur le point de le faire, une série de capsules vidéos sur les profils de sols, à laquelle j’ai collaboré avec Catherine Bossé, de l’IRDA11 Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Catherine Bossé y est agronome et chargée de projet en pédologie, la branche de la géologie qui étudie les sols.. Je dois aussi faire une présentation à Expo Manger Santé et Vivre Vert, à Québec et à Montréal, au sujet de notre dépendance aux pesticides.
Ne te gêne surtout pas pour me contacter au besoin, ça me fera plaisir!
À bientôt,
– Louis
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On la reconnait à son accent sis quelque part entre le Québec et la France, à ses prises de position parfois risquées, mais toujours livrées avec un calme désarmant, sur un ton mi-figue mi-raisin, sans malveillance aucune. Entrevue avec Léa Stréliski, collaboratrice de «Nouveau Projet 25».
Comme reporter, le québécois Frédérick Lavoie nage dans un couloir à part. Il se démarque de ses collègues grâce à sa plume soignée et sensible, sans jamais verser dans la mièvrerie pour autant.
Elle a déménagé dans un autre décor, troquant les ruelles de la ville pour les piscines hors terre de la banlieue. Mais au fond, l’écrivaine n’a pas changé. Dans ses écrits comme dans la vie, c’est toujours son hypersensibilité qui la guide, qui la nourrit. Entretien avec l’autrice de la fiction de Nouveau Projet 24.