Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
De l’indie pop néozélandaise facile à aimer, une chanteuse britannique à la voix grave et envoutante, des prodiges du jazz de la génération Z… Voici ce que notre équipe a écouté et adoré en ce début d’été.
Injustement méconnu au-delà des frontières de l’indicatif régional 418, Alexandre Martel dit Anatole est pourtant l’un des architectes les plus influent·e·s de la pop québécoise actuelle. C’est notamment à lui qu’on doit la coréalisation du fameux album «Darlène», par Hubert Lenoir! J’espère vraiment que son nouveau cycle de création, amorcé ici avec l’extrait «Toune 2», un véritable ver d’oreille d’ailleurs, lui permettra d’accéder au statut de super vedette qu’il mérite.
—Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Anatole
Nilüfer Yanya
J’ai découvert Nilüfer Yanya par son extrait «Stabilise», précurseur de son deuxième album, «Painless», sorti en mars 2022. La chanteuse anglaise y mêle sa voix grave à des guitares entêtantes, pour parler d’amour et de douleur. C’est tout simplement envoutant!
—Catherine Paré, stagiaire
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Lou-Adriane Cassidy rompt avec la banalité et consolide sa place au prochain gala d’ADISQ avec une chanson forte, «Dis-moi dis-moi dis-moi», qui laisse présager le meilleur en vue de la sortie de son troisième album studio.
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Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.