Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

La romancière Marie-Claire Blais revit ces jours-ci à l’Espace Go, à Montréal, tandis que Kevin Lambert, sorte de fils spirituel pour elle, adapte Un cœur habité de mille voix pour la scène. Une franche réussite.
Ce contenu a été bloqué puisqu'il provient d'un service externe qui pourrait nécessiter des témoins qui contreviennent à vos préférences.
Modifier mes préférencesUn cœur habité de mille voix, de Marie-Claire Blais (adaptation: Kevin Lambert)
À voir à l’Espace Go jusqu’au 28 avril
C’est un Montréal perdu, bien que underground à la base, qui revit à travers le personnage de René (Jean Marchand), un homme trans qui a pavé la voie pour les autres, un militant de la première heure qui livre ses mémoires à voix haute avant d’être porté à son dernier repos. Un exercice auquel Marie-Claire Blais s’est lisiblement prêtée à travers ce héros fictif qui engage le combat contre la transphobie et l’homophobie. Mention spéciale à Élisabeth Chouvalidzé (interprète de La Grande Sophie) qui vole le show avec ses clowneries qu’elle arrive à faire cohabiter avec de grandes envolées lyriques.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique, Nouveau Projet
Nouveau Projet, c'est du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Achetez un accès à cet article ou activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte.
Déjà membre? Ouvrir une session.
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.