Ce qu’on a lu—septembre 2024
Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
L’année 2024 commence sous le signe de la guérison avec un film inuit qui porte un éclairage nouveau sur les femmes qui vivent au nord du 60e parallèle. Voici ᑕᐅᑐᒃᑕᕗᒃ Tautuktavuk (Sous nos yeux).
ᑕᐅᑐᒃᑕᕗᒃ Tautuktavuk (Sous nos yeux), de Lucy Tulugarjuk et Carol Kunnuk
À voir au Cinéma Moderne (Montréal) et au Cinéma Beaumont (Québec)
Après avoir été présenté et primé l’automne dernier au TIFF, ce portrait à la fois déchirant et lumineux de deux femmes inuites, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, risque malheureusement de passer en coup de vent en salle. Deux sœurs, Saqpinak et Uyarak (campées par les deux réalisatrices) sont séparées par des milliers de kilomètres alors que la pandémie de Covid-19 éclate. L’une est à Igloulik au Nunavut, l’autre a quitté la petite communauté arctique pour Montréal après un épisode traumatique. Au fil de rencontres en visioconférence, les meilleures amies se confient, partagent leur vulnérabilité et leur résilience. Épaulées par leur famille et leur communauté, elles tracent vaillamment leur chemin vers la guérison, qui culminera avec des retrouvailles bouleversantes à Igloulik.
— Jason Béliveau, critique cinéma, Nouveau Projet
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Cet automne, Hugues Frenette prête ses traits à Paul, le personnage de Michel Rabagliati, dans une adaptation théâtrale tricotée par Anne-Marie Olivier. Un spectacle à voir au Trident, à Québec.
Sébastien Dulude a édité nombre de livres à succès au sein de La Mèche, et le temps est maintenant venu de penser à lui, de mettre son talent au profit d’un projet personnel. En cette rentrée littéraire, il publie «Amiante» aux éditions La Peuplade, un roman ancré dans le Thetford Mines de son enfance.
L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.