Ce qu’on a vu—mars 2023
Ce qu’on a vu—mars 2023
L’actrice Philomène Bilodeau brule les planches au Théâtre Quat’Sous dans Mille, une pièce articulée autour son histoire familiale. Un spectacle tendre qui explore le thème de l’identité.
- Photo: Fabrice Gaétan
Mille, d’Olivier Kemeid
Qui était le père de Monique Spaziani? Née d’une passion interdite, l’actrice montréalaise déterre ses racines dans cette pièce très compacte, légèrement trop courte par ailleurs, sobrement mise en scène par Mani Soleymanlou. Un spectacle impudique qu’elle livre aux côtés de son demi-frère (Robert Polka) et d’un petit ensemble de musique klezmer. Mais c’est vraiment la fille de Monique, Philomène Bilodeau, qui s’avère être la plus chouette découverte de cette pièce, surtout lorsqu’elle prête ses traits à une vieille traductrice allemande.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Close, de Lukas Dhont
Dans sa plus récente œuvre, le jeune réalisateur belge Lukas Dhont pose sa loupe sur la préadolescence masculine en mettant en scène, d’une manière tout à fait brillante et touchante, l’amitié et l’amour entre deux garçons. Critique éclairé de la socialisation masculine, Close s’impose comme un coup cinématographique qui nous assène, descendant jusqu’aux détails les plus fins d’une relation qui se détériore. Réaliste sans être cru, poétique sans être sentimental, Close rend hommage à la beauté perdue des amitiés masculines.
— Héloïse Henri, collaboratrice
Abonnez-vous!
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.