Ce qu’on a lu—mai 2025
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.
À l’heure où les 3 1/2 à moins de 1000$ se font extrêmement rares à Montréal, et où la CAQ envisage de mettre la hache dans les cessions de bail, la crise du logement se faufile jusque sur nos écrans de cinéma. Deux réalisatrices d’ici en ont fait un documentaire, Ma cité évincée.
Ma cité évincée, de Priscillia Piccoli et Laurence Turcotte-Fraser
À voir au cinéma
Lauréat du premier Prix du public Jean-Marc-Vallée du Festival de cinéma de la ville de Québec, Ma cité évincée est un documentaire qui suit le quotidien de gens résistant à des situations concrètes de «rénovictions» à Montréal, comme les résident·e·s du Manoir Lafontaine sur Le Plateau-Mont-Royal, où près de 100 locataires ont été menacé·e·s d’expulsion. De manière itinérante, le film se promène présentement hors des sentiers commerciaux, accompagné de ses deux réalisatrices. Scoop: la ministre responsable de l’habitation France-Élaine Duranceau aurait vu le film en catimini dans un petit cinéma indépendant de Québec. Espérons que cette œuvre sensible et engagée lui aura permis de contextualiser l’absurdité du controversé projet de loi 31, qui vise à encadrer plus rigoureusement les cessions de bail.
— Jason Béliveau, critique cinéma, Nouveau Projet
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.
Laval n’a jamais été aussi cool, comme en fait foi «Ravaru», le premier album très attendu du producteur et compositeur High Klassified.
Alan Lake a habitué le public à des chorégraphies spectaculaires, et sa nouvelle proposition ne déçoit pas.
Dystopie et reconquête de la nature se conjuguent sous la plume de Gabrielle Filteau-Chiba, une autrice écoféministe qui publie aux éditions XYZ. On a lu son plus récent titre, «Hexa», qui est actuellement en lice pour le Prix des libraires.