Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
À l’heure où les 3 1/2 à moins de 1000$ se font extrêmement rares à Montréal, et où la CAQ envisage de mettre la hache dans les cessions de bail, la crise du logement se faufile jusque sur nos écrans de cinéma. Deux réalisatrices d’ici en ont fait un documentaire, Ma cité évincée.
Ma cité évincée, de Priscillia Piccoli et Laurence Turcotte-Fraser
À voir au cinéma
Lauréat du premier Prix du public Jean-Marc-Vallée du Festival de cinéma de la ville de Québec, Ma cité évincée est un documentaire qui suit le quotidien de gens résistant à des situations concrètes de «rénovictions» à Montréal, comme les résident·e·s du Manoir Lafontaine sur Le Plateau-Mont-Royal, où près de 100 locataires ont été menacé·e·s d’expulsion. De manière itinérante, le film se promène présentement hors des sentiers commerciaux, accompagné de ses deux réalisatrices. Scoop: la ministre responsable de l’habitation France-Élaine Duranceau aurait vu le film en catimini dans un petit cinéma indépendant de Québec. Espérons que cette œuvre sensible et engagée lui aura permis de contextualiser l’absurdité du controversé projet de loi 31, qui vise à encadrer plus rigoureusement les cessions de bail.
— Jason Béliveau, critique cinéma, Nouveau Projet
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