«Granby au passé simple»: les culs-de-sac d’Akim Gagnon

Amélie Panneton
Publié le :
Critique

«Granby au passé simple»: les culs-de-sac d’Akim Gagnon

Son premier roman, une épopée trash articulée autour des aléas de son transit intestinal, a connu un grand succès en librairie. Mais que vaut le deuxième ouvrage du réalisateur de vidéoclips reconverti en écrivain?

Akim Gagnon remonte la 10 de Montréal jusqu’à Granby, dans une maison mobile amochée où l’enfance, puis l’adolescence, craquent de partout. Sur fond de précarité ordinaire et étouffante, l’auteur ressasse ses souvenirs et en soupèse les contradictions: un père visiblement aimant, mais tout aussi visiblement violent, qu’est-ce qu’on peut en retenir, au final? Il y a dans Granby au passé simple une exploration de l’amour filial, mais surtout de la masculinité, qui est touchante et pas facile, compliquée, salissante. 

Ce père, qui illustre d’ailleurs la couverture de ce livre paru à La Mèche, est déjà connu du lectorat du Granbyen d’origine. 

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