«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Son premier roman, une épopée trash articulée autour des aléas de son transit intestinal, a connu un grand succès en librairie. Mais que vaut le deuxième ouvrage du réalisateur de vidéoclips reconverti en écrivain?
Akim Gagnon remonte la 10 de Montréal jusqu’à Granby, dans une maison mobile amochée où l’enfance, puis l’adolescence, craquent de partout. Sur fond de précarité ordinaire et étouffante, l’auteur ressasse ses souvenirs et en soupèse les contradictions: un père visiblement aimant, mais tout aussi visiblement violent, qu’est-ce qu’on peut en retenir, au final? Il y a dans Granby au passé simple une exploration de l’amour filial, mais surtout de la masculinité, qui est touchante et pas facile, compliquée, salissante.
Ce père, qui illustre d’ailleurs la couverture de ce livre paru à La Mèche, est déjà connu du lectorat du Granbyen d’origine.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.