Iles (trois)

Véronique Côté
Illustration: Isabelle Arsenault
Publié le :
Portraits

Iles (trois)

Du Japon, Véronique Côté s’est d’abord fait une image mentale, née de lectures, de films et d’œuvres d’art. Puis est venue la rencontre physique et, au bout du voyage, le pays qui s’est déposé en elle, à la fois réenchantement et amitié indicible. Portraits d’un archipel phosphorescent. 

Considéré dans ce texte

Bill Murray, Murakami, Sophie Calle et le silence des Tokyoïtes. Les trains ultrarapides. Les cèdres géants. L’eau bouillante des Onsen et l’air qui craque de froid. Tadao Ando. Les minutes qui s’étirent comme du miel chaud.

Japon

Je suis entrée dans Tokyo très doucement, comme dans l’eau tiède d’un lac. Comme dans une nuit qui aurait eu exactement la même température que mon corps. Sans m’en rendre compte, presque. Tokyo. Une ville qui ne commence ni ne finit jamais. Je suis entrée dans Tokyo en dormant, comme dans un rêve déjà rêvé.

Les Tokyoïtes ne font pas de bruit. La ville partout autour crache ses ritournelles alléchantes-aliénantes, faussement enjouées—les Tokyoïtes ne disent pas un mot. Dans les wagons, bruit des roues sur les rails, des semelles sur le sol. Au milieu du vacarme: le grand silence solitaire des dormeurs du métro.

Je cherchais les odeurs de l’Asie pour m’étreindre et me sortir de moi. Je trouve une solitude infinie, presque douce: celle des autres. Je suis prise d’une tendresse radicale pour mes compagnons de passage. Frères humains. Sœurs japonaises. Tous seuls, tous silencieux, tête inclinée sous le poids de la ville. J’écoute le cœur de Tokyo qui bat sans mots. Même mes pensées se taisent.

Ce qui repose: ne plus rien savoir. Devoir tout apprendre. Regarder chaque chose comme s’il n’y avait jamais rien eu avant, ni après. Enfance. Et en même temps, voir son cœur bondir de joie devant la plus petite habitude nouvellement prise—manger du riz au petit déjeuner trois matins de suite, boire du thé froid au jasmin toute la journée, marcher le même chemin pour rentrer le soir.

Le Japon m’est arrivé par sa littérature—Haruki Murakami surtout, mais aussi Banana Yoshimoto, Ito Ogawa, Machi Tawara, que j’ai fréquentés avec inconstance mais voracité. Mes lectures ont laissé derrière elles des sédiments de dépaysement délicat et profond, mélange exquis de légèreté et de dignité devant notre condition de mortels, d’un rapport sensuel à tous les aspects du quotidien, de pudeur, d’étrangeté, de solitude, et de sacré.

En silence, en secret, dans la chaleur tectonique des choses qui se frôlent, se froissent et finissent par se dresser en une nuit, une ile s’est formée en moi. Dès son surgissement, j’ai voulu marcher dessus. Fouler ce paysage engendré par des mots, émergé soudain comme une manifestation physique, comme un message tellurique de mon inconscient. Marcher dans le poème, marcher dans le roman—et peut-être, avec un peu de chance, me perdre dans la traduction.

Je marche donc dans le roman et une impression têtue me précède, celle d’être dans un espace mental. Dans la tête de qui suis-je donc tombée? Auteur ou personnage? Bill Murray? Robert Lepage? Sophie Calle? Se pourrait-il même que je me trouve dans mon propre crâne?

  • Illustration: Isabelle Arsenault

Je marche dans le Japon, je fais du vélo, je prends des trains ultrarapides et des petits bus de campagne, et je regarde—plus que n’importe où au monde, regarder semble être ici une tâche à part entière, quelque chose qui mérite sa pleine part de temps, d’énergie, d’attention.

À Nikko, à 125 km au nord de la capitale, dans cette petite ville construite autour d’une forêt truffée de temples et de sanctuaires inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’unesco, je me dis: Dieu est un cèdre géant. Un cèdre, un cryptoméria ou un pin. La circonférence du tronc des arbres est, en soi, émouvante. On a juste envie d’aller y appuyer la tête et de se reposer un peu. Partout il y a des bouddhas de pierre. Le long d’une rivière qui coule dans son lit de pierre de lave, polie, grise et douce: 74 statues Jizo (protecteurs des voyageurs et des enfants) sculptées il y a plus de 400 ans (mais il est, parait-il, impossible de les compter vraiment). Sur la tête de chacun, un bonnet rouge en tricot. Partout, plus de paix que ne pourra jamais en contenir la cage thoracique. Toutefois, en marchant longtemps, on se dit finalement que Bouddha doit être dans l’arbre. En collant son oreille, on pourrait entendre tinter la cloche. Ou battre le cœur. J’ai prié la pierre et j’ai prié le bois. J’ai prié la source. J’ai demandé au cèdre : que l’amour me tombe dessus. (Et plus tard dans l’histoire, longtemps après être revenue du Japon, le cèdre m’a exaucée.)

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Le premier soir, je plonge pour la première fois dans l’eau bouillante du bain de bois d’un onsen, sous les étoiles et dans l’air encore craquant de froid, toute seule dans les installations modestes d’un hôtel où je ne dors même pas. Personne ne surveille: à l’entrée, après une petite marche dans le noir, une machine distributrice pour payer son droit d’accès, contre un billet de papier qui ne sera jamais contrôlé—la bonne foi qu’on nous prête est ici la seule gardienne. Je referai presque tous les jours du voyage le petit rituel de la douche complète et du savonnage intensif, suivi du rinçage à grande eau de tout le corps, assise sur un minuscule tabouret, face à un miroir bas avec robinet, juste pour moi, entre deux murets qui me sépareront de mes compagnes (je ne serai plus jamais seule après ce baptême magique)—puis j’irai reposer, nue et bienheureuse, la serviette sur le crâne comme j’ai vu les femmes le faire, dans les eaux thermales et les vapeurs bienfaisantes de la terre volcanique qui m’accueille. Il y a dans ces soins presque cérémonials (quoique complètement démocratiques, vu leur cout d’entrée) une sorte de pacte esprit-chair, presque une forme de foi : la vie est sacrée, le corps est sanctuaire, baignons-nous.

Partout, plus de paix que ne pourra jamais en contenir la cage thoracique. 

Je suis repartie de la montagne la tête pleine de temples somptueux, mais surtout de forêt géante: temple sublime abritant tous les autres.

Entre les villes, je passe des heures surréelles dans l’apesanteur des Shinkansen, entourée de voyageurs qui parlent bas, la tête plongée dans leur bento sitôt qu’on quitte la gare. Les banlieues sont infinies, contours indéfinissables de villes qui s’étalent au-delà de toute comparaison possible : des miles et des miles de terres habitées. Des maisons, sans relâche, entre les agglomérations. Des maisons, des stationnements, des rues, des gens. Parfois des rizières, juste plantées—miroirs couchés. Comme une petite pause des humains. Une grue cendrée. Des maisons, de nouveau. Tout est habité. Rien n’est vide. Rien n’est abandonné. Autour, partout: des potagers, chefs-d’œuvre d’ingéniosité et de rigueur. 

Je suis repartie de la montagne la tête pleine de temples somptueux, mais surtout pleine de forêt géante: temple sublime abritant tous les autres.

À presque 300 km/h, suspendue dans l’ultravitesse de cette époque futuriste qui s’avère aussi la mienne, je cherche des yeux un bout de terre, un grain de poussière qui ne servent à rien. Il n’existe pas ici, c’est certain. L’espace est en surcharge, le temps s’y luxe toutes les articulations.

À Takayama, au pied des montagnes, parmi les odeurs de bois et de bœuf grillé, je parcours les humbles marchés publics extérieurs, où les vendeuses proposent des denrées impeccables, recherchées, en toutes petites quantités: plants de fleurs graciles en un seul exemplaire par variété, petits sacs transparents de légumineuses soyeuses et colorées, pâtes de miso de toutes sortes, jouets de papier, bouquets de jonquilles, d’oignons verts ou de piments: tout est fragile, tendre, raffiné. Il fait froid, plus froid que la saison le commande, et une commerçante me donne de petits sachets pour chauffer mes mains dans mes poches. La bienveillance est fuyante, mais elle nous est souvent réapprise, redonnée, quand on est au loin. Une femme, là-bas, a réchauffé mes mains.

Je cherche ce qui me touche tant dans ce voyage d’une simplicité effrayante: je ne trouve que l’humain. Je ne trouve que la culture, ce mouvant assemblage d’art et de vie, de savoirs et d’instinct, d’histoire et de présent, de béton et de lumière.

En route vers Nar, je fais une liste, la liste de toutes les choses très douces, qui s’allonge chaque jour passé ici

Le sourire des Japonais, qui irradie. Ces incandescences me remplissent de félicité plusieurs fois par jour.

La crème glacée au thé vert.

Les gâteaux de riz et de pâte de fèves.

Le sésame noir.

Les trois gorgées de matcha.

La terre cuite de la tasse.

Les fleurs des pruniers, des magnolias, des cerisiers. Toutes les branches. Toutes les fleurs.

Le kabuki, le bunraku, mais surtout: les théâtres pleins à craquer. Les spectateurs, habillés en kimonos traditionnels, qui débordent des salles. Les cris, pendant les représentations. Joie. Joie pure.

Les musées partout, dans les maisons, dans les bourgades, dans les gratte-ciels, dans les sous-sols, sur les murs extérieurs.

Les jardins, partout.

Le bois des marches des temples. L’odeur indescriptible des forêts traversées: résine, humidité végétale, et quelque chose comme de la pâte à pain en train de lever.

L’eau des sources dans les louches.

La lune jaune beurre.

Le gout du riz.

La couleur de toutes les choses.

Le calme inouï sur les quais des gares.

L’emballage, plus précieux encore que le présent. Offrir et recevoir des cadeaux à la moindre occasion.

Faire attention aux autres.

Enlever ses chaussures.

Rincer ses mains, sa bouche, son cœur.

S’incliner.

Faire des vœux et taper des mains. Tous les jours.

Lire Yoko Ogawa.

(Ne pas avoir l’internet.)

  • Illustration: Isabelle Arsenault

À Kyoto, le long du sentier des Philosophes, je me dis que je sais pourquoi nous avons besoin de partir loin : parce que nous avons besoin de flâner. Dans nos vraies vies, rien ne le permet. Ici, dans nos vies de voyages, nous nous reposons de tout. Penser. Avoir peur. Avoir de la peine.

Je ne pense à rien. Je suis là. Comme une méditante en mouvement.

Je suis comme un vase vide que la beauté peut habiter.

La bambouseraie se niche ainsi en moi. J’y loge aussi les jardins zen sous la pluie. Qui, tiens donc, sont plus beaux ainsi que sous le soleil. Ils résonnent mieux. Comme si, mouillé, le paysage s’accordait parfaitement avec le son de la cloche de bronze, la montagne, l’arbre, le courage vacillant — comme si tout ça, tout à coup, devenait une seule et même note, flottant dans l’air saturé d’humidité.

Le Japon fait bien son travail: il me réenchante.


Naoshima

Un jour, il y a le bout de la ligne de train, et il y a un port.

Sur les murs des rares bâtiments de la petite ville d’Uno: des photographies géantes d’un artiste contemporain dont j’oublierai le nom mais pas les images—poupées faussement candides aux yeux percés de lueurs pop inquiétantes. Je prends le traversier à pied, ma valise à roulettes à mes côtés et, de l’autre côté des flots, je débarque sur Naoshima, cette ile-musée modelée par les fantasmes du mécène milliardaire Soichiro Fukutake et le génie de Tadao Ando, architecte japonais stellaire et fulgurant.

L’air est bon mais surtout, l’atmosphère a quelque chose d’inespéré, d’inouï sur cette petite ile lovée dans la mer intérieure de Seto, sauvée de l’exode et d’une morosité irréversible par l’art contemporain et l’architecture. Autrefois dédiée aux mines de sel et à la pêche, en passe d’être délaissée de tous, c’est un exemple flamboyant de la revitalisation d’un lieu par un apport délibéré et massif de culture. J’y passe les plus belles journées du voyage—à la fois parce que l’endroit est à la hauteur du rêve de son bienfaiteur (créer un paradis pour les vivants, mais surtout une communauté heureuse, c’est-à-dire « une communauté où les personnes âgées sourient »), de sa folie des grandeurs et des millions investis—et parce qu’il y a quelque chose d’enivrant dans le projet social qui sous-tend cette philanthropie atypique, utopiste, visionnaire. La ferveur est désormais partagée par la plupart des insulaires, qui participent à la réalisation des œuvres ou encore servent de guides pour les touristes. Ils se voient ainsi redonner prise sur leur ile par ce tour de passepasse magnifique: la charger de désir, d’idéal, de beauté et de musées. Glisser de l’art partout, proche et loin, dans chaque repli du quotidien (les bains publics, par exemple, fréquentés autant par les voyageurs que par la population locale, ont été intégralement réinventés par l’artiste japonais Shinro Ohtake, rendant l’expérience survitaminée).

Les noces éclatantes de l’art et de la nature sont le concept maitre derrière chacun des espaces imaginés sur Naoshima, et la puissance de l’alliage est décuplée par ce pari gagné: l’économie (et même la finance) peuvent se mettre au service de la culture—ça existe. Quelque part, loin vers l’est, dans une mer intérieure, des iles existent.

Entre les différents sites de l’Art House Project (pour lequel on a attribué des maisons inoccupées du village à des artistes contemporains, qui ont imaginé, à partir d’elles, des installations uniques), les minutes coulent et s’étirent comme du miel chauffé, le village s’érige au fur et à mesure des déambulations, on le croirait engendré par la balade, et on peut sentir la sève vive de la deuxième chance courir partout dans la densité tiède de l’air, dans le bourdonnement des insectes, dans les pas ouatés des visiteurs. Quelque chose, ici, a survécu. Quelque chose, partout, exulte d’être encore en vie.

Euphorique à force de beauté, je fonce dans les merveilles du paysage. Les musées ChiChu et Lee Ufan achèvent de hisser haut le miracle. Dans le premier, il y a cet artiste : James Turrell. Il découpe des carrés de ciel dans les plafonds. Sous le carré ouvert, le ciel est rendu à sa vraie nature d’œuvre d’art. Il y a cette œuvre, quelques autres, et plus encore il y a la rencontre avec la sensibilité tout en retenue de l’astre Ando: des murs, du béton doux et des découpes par lesquelles la lumière se transfigure, devenant matière architecturale à part entière, embrassant l’ile, la mer, mon âme et tout ce que le monde contient. Épiphanie. 


Teshima

Le tout petit bateau accoste à Teshima tôt le matin. L’ile, une ancienne décharge industrielle où, pendant les années 1980, des centaines de milliers de tonnes de déchets toxiques ont été déposées (pour la plupart illégalement), est pratiquement vide de touristes. C’est férié, et par conséquent, il n’y a pas de bus. Il y a des routes pentues, des rizières en terrasses, des oliviers (!), des citronniers. Il y a aussi, un court moment, deux serpents plus longs que mes bras, et le temple qu'ils gardent restera inexploré. 

Au sommet de la colline se blottit le spectaculaire musée d’art de Teshima—une coquille de béton blanc enclavée sous une butte de terre (laissant ainsi intact l’horizon). Dans une vaste pièce ovale, percée de deux ouvertures douces par où passent le vent, le soleil et le bruit du feuillage environnant: rien. Rien. Rien, sinon un réseau complexe de rigoles d’eau qui sourdent du sol blanc, roulant en billes comme du mercure, la tension de surface du liquide étant mystérieusement altérée. L’ensemble est hypnotisant, invite instantanément à la méditation, et confère un caractère résolument sacré à cette œuvre-lieu monumentale. J’enlève mes chaussures. Je ne prends pas de photos, tel que le commande le règlement. Je me mets à genoux dans une flaque de soleil. Et je crois bien qu’ici aussi, je prie.

  • Illustration: Isabelle Arsenault

Devant le musée, des jardiniers s’activent dans de vastes potagers. Larges chapeaux. Gestes millénaires. L’activité humaine est ici posée en amie sur le paysage, dans toutes ses splendeurs, d’un bout à l’autre du spectre des actions bienfaisantes possibles: culture. Et culture.

Plus tard, il faut marcher sur une plage déserte pour arriver à une autre installation, Les archives du cœur du Français Christian Boltanski, collection sonore des battements de cœurs que plusieurs milliers de visiteurs ont laissés sur l’ile, comme une sorte de testament romantique qui palpite en rythme avec une ampoule incandescente dans une pièce toute noire, évoquant un columbarium, ou cette chambre secrète dans la poitrine où reposent nos morts. J’enregistre mes propres pulsations pour participer à l’œuvre (en traversant une série d’épreuves humiliantes qui se rapportent bien mal par écrit, mais que je promets de raconter à quiconque m’en réclamera le récit de vive voix).

Et plus tard encore, le tout petit bateau me ramène à Naoshima, et le jour tombe dans la cuisine de mes hôtes, qui me reçoivent pour la deuxième fois ce soirlà, et partagent avec moi leur souper, leur sourire, des cadeaux, bien sûr, et des bribes de français. Leur maison est plus vieille que la ville de Québec. La nuit est profonde, et mon vertige joyeux se perd dans la ligne du temps tirée entre l’arrivée de mes ancêtres en Amérique et l’ultramodernité des œuvres qui m’habiteront longtemps après mon séjour au Japon.

Éventuellement, je rentre à la maison. Comme neuve.

Aujourd’hui encore, quelque part en moi, une longue bande de terre et deux miettes flottent, survivant à toutes les secousses sismiques. Mon amitié pour ces lieux est indicible. Je me l’explique à peine. Il y a des iles, il y a des mers qui nous réparent, et qui prennent place doucement, mais pour toujours, dans le monde tel que nous nous le racontons. Il y a des endroits qui répondent à des questions qui nous habitaient depuis si longtemps qu’on ne se souciait plus de jamais leur trouver de réponse. Ils replacent, en nous, le paysage. La vie nous distribue ces rencontres avec «une parcimonie à la mesure de notre faible cœur», comme l’écrivait si justement Nicolas Bouvier. Un seul portrait se dresse alors au bout du voyage: c’est celui, évanescent comme une trainée lumineuse, du pays déposé en soi, archipel phosphorescent dans la cartographie mouvante de nos songes.


Véronique Côté a joué dans plus d’une vingtaine de productions théâtrales, dont Forêts de Wajdi Mouawad. Fidèle collaboratrice d’Anne-Marie Olivier, elle a entre autres signé les mises en scène de Scalpée et de Faire l’amour (Pièce 01). Auteure de la pièce Tout ce qui tombe et de La vie habitable, un essai paru à l’automne 2014 (Documents 06), elle a également dirigé La fête sauvage, publiée elle aussi dans notre collection Pièces.

1 commentaire :
jacqueline bouchard :
vendredi 23 février 2024 à 09 h 01
Quel texte apaisant et lumineux...comme une méditation...l'esprit fait silence et l'âme se déploie parmi les êtres, les paysages, les villes et les jardins...
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