«Kooza»: une cynique au pays du Cirque du Soleil

Michèle Nicole Provencher
 credit: Photo: Matt Beard
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Critique

«Kooza»: une cynique au pays du Cirque du Soleil

Notre collaboratrice saura-t-elle passer outre tout ce qu’elle reproche au Cirque du Soleil et retrouver sa capacité de s’émerveiller comme une humaine normale?

Dans Nouveau Projet 16, je m’étais permis d’écrire au Cirque du Soleil en le tutoyant gros comme le bras pour questionner sa pertinence dans notre paysage culturel. Drôle de hasard (OU PAS?), le texte est paru un peu moins d’un an avant que le cirque remballe ses chapiteaux pour cause de pandémie et demande au gouvernement de l’aider à remettre du gaz dans la machine à confettis. Qu’à cela ne tienne, notre saltimbanque national a plus d’un tour dans son sac et il présente, jusqu’au 14 aout 2022, le spectacle Kooza dans le Vieux-Port de Montréal.

Je me suis donc donné comme défi d’aller à la première médiatique avec le moins d’appréhension possible. J’ai beau être cynique, comme un humain normal, je suis aussi capable d’émerveillement.

Il faut avouer que le moment était peu propice pour faire preuve de mauvaise foi, car ce rendez-vous avait lieu à peine quelques jours après la levée du port du masque. Le bonheur de ressortir mon rouge à lèvres et de voir les gens sourire valait à lui seul la sortie. Sous la tente bleue et blanche servant de salle de spectacle, tout le monde autour de moi ressemblait à un frère Tadros ou à un·e quelconque influenceur·seuse, mais après deux ans sans bain de foule, j’avais presque envie de me laisser influencer.

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