Le meilleur du design et des arts visuels en 2024

Photo: Gracieuseté de Clara Jorisch
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Trois étoiles montantes du design industriel au Québec

Selon Samuel Lambert, fondateur de Lambert & Fils


Clara Jorisch

Elle incarne l’archétype de la designer d’objets de collection, créant des pièces poétiques et précieuses en jouant sur la tension entre le beau et l’utilitaire. Elle vit et crée à Montréal, ses œuvres ont récemment été présentées dans le cadre de la foire COLLECTIBLE à New York.

  • Photo: Gracieuseté de Clara Jorisch

Lauren Goodman

Cette jeune designer montréalaise maitrise l’art de la réutilisation des matériaux industriels abandonnés, créant des objets fonctionnels d’une élégance brute. Goodman bénéficie déjà d’une reconnaissance internationale.

  • Photo: gracieuseté de Lauren Goodman

Jérémie St-Onge

Cet artiste verrier fait ses marques depuis un certain temps à travers le monde. Il travaille de manière obsessive sur des variations de vases empreints d’une sensualité profondément poétique.

  • Photo: Loucas Braconnier
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Trois studios de design montréalais qui sortent du lot

Selon Zébulon Perron, designer et entrepreneur


Studio Clara Jorisch

J’apprécie beaucoup son travail évocateur sur la forme, quelquefois presque surréaliste, et sa démarche influencée par la matière et ses possibilités.

  • Photo: gracieuseté de Clara Jorisch

Studio Kiff

J’aime également l’audace et l’approche à la fois minimaliste et ludique; des propositions fortes avec une économie de moyens.

  • Photo: Arseni Khamzin

Future Simple Studio

Je ne connais pas personnellement leur équipe, mais j’ai remarqué l’élégance de leur travail et leur capacité à nous plonger dans une atmosphère immersive en utilisant un langage qui fait preuve d’une belle retenue.

  • Photo: Felix Michaud

Trois expositions qui valaient le détour en région

Selon Noémie Fortin, commissaire indépendante, autrice et travailleuse culturelle


Les grenouilles seront là. Elles onduleront la terre et avaleront la Lune.

(Adélard, Frelighsburg)

Pour cette exposition accessible à pied ou en bateau, Maude Arès a intégré une trentaine de sculptures flottantes et suspendues à l’écosystème d’un étang bordant un sentier. Les visiteur·euse·s y ont observé la transformation des récipients de céramique, brindilles, tissus et autres matières au fil de l’été.

  • Photo: Clara Lacasse / Adélard

Éteindre la nuit

(Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, Saint-Edmond-de-Grantham)

La commissaire Josianne Poirier a invité Olivia Boudreau, Lisa Hirmer, Anna Jane McIntyre, Diane Obomsawin, Corinne Silva, Carl Trahan et D’Arcy Wilson à réfléchir l’espace-temps de la nuit. L’exposition collective explore l’obscurité, son importance tant individuelle qu’écologique et les impacts de sa disparition due à la pollution lumineuse.

  • Photo: gracieuseté de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement

Factice Nature

(Vaste et Vague, Carleton-sur-Mer)

Magali Baribeau-Marchand sonde notre lien affectif au territoire avec une exposition où cohabitent l’artificiel et le naturel, le factice et le réel. Paysages de la Basse-Côte-Nord, petites trouvailles et objets façonnés en forme d’herbages et de coquillages y sèment l’émerveillement. Une deuxième itération est présentée au Centre culturel Yvonne L. Bombardier, à Valcourt, jusqu’au 5 janvier 2025.

  • Photo: gracieuseté de Magali Baribeau-Marchand

Quatre expos qui ont alimenté mes rêves (les beaux et les épeurants)

Selon Roxanne Arsenault, directrice de la galerie Patel Brown Montréal et autrice


Index d’états de transition

(Fonderie Darling)

Cette installation multiécrans de Jeremy Shaw, présentée par le Musée d’art contemporain, jouait avec la notion de rituels chorégraphiques à travers un entrelacement brillant de documenteurs.

  • Photo: Sébastien Roy

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Fondation PHI)

Rajni Perera et Marigold Santos ont pris d’assaut les quatre étages du centre pour présenter des créatures hybrides, traditionnelles et futuristes. De puissantes porteuses d’identités diasporiques.

  • Photo: gracieuseté de la Fondation PHI

Spiders and Snakes

(Bradley Ertaskiran)

Janet Werner a une fois de plus démontré la force de sa peinture avec ses compositions de type collage où le beau et le grotesque fricotent et aboutissent à des images coup de poing.

  • Photo: Jean-Michael Seminaro

Pétale, forteresse, sang et étoile du soir

(Galerie TAP)

Les univers oniriques et camp d’Olga Abeleva et Andrea Lukic y étaient présentés dans toute leur intensité.

  • Photo: Arseni Khamzin / gracieuseté de Galerie TAP

Quatre projets de graphisme local où la typographie brille

Selon Julien Hébert, designer, Principal


L’affiche pour l’exposition Artisanat industriel

J’aime cette idée si simplement exécutée: celle de prendre la photo d’une machine qui est en train de réaliser l’affiche elle-même. Une mise en abyme signée Our Polite Society.

  • Photo (de l’affiche): Arseni Khamzin

L’uniforme d’Artur Beterbiev

Le lettrage réalisé par Hayley Lim fait référence aux vêtements traditionnels tchétchènes et aux codes graphiques de la boxe. Le projet s’est vu remettre plusieurs prix locaux et internationaux.

  • Photo: gracieuseté de Hayley Lim

L’affiche pour le Festival des Faubourgs

Un graphisme à la fois rigide et ludique qui fait référence à une carte géographique. Par le studio Supersystème.

Le dépliant pour VIVA! Art Action

Cette proposition de House9 traduit l’expérience des lignes d’assistance téléphonique dans une pièce analogue, une réflexion sur l’accessibilité et sa complexité.

  • Photo: gracieuseté de House9

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