L’équation analphabète
Qui paie le prix de ce que le PIB ne sait pas compter?
Les Québécois disposent de vastes ressources en énergie, ce qui les incite à la gaspiller. Les solutions à cette surconsommation sont pourtant nombreuses. Il est peut-être temps de nous imposer une diète.
Si le Québec était un pays, il se classerait au troisième rang mondial des nations consommant le plus d’énergie par habitant; seuls le Canada et les États-Unis le surpasseraient. Cette triste médaille de bronze s’explique en grande partie par les ressources hydro-électriques de la province: abondantes et abordables, elles ont incité certaines industries énergivores, surtout des alumineries, à venir s’installer chez nous. Divisée par le nombre d’habitants, la consommation industrielle au Québec est ainsi supérieure à la moyenne mondiale. Comme l’hydro-électricité ne produit presque pas d’émissions de gaz à effet de serre, ce n’est pas trop grave. Ce qui est plus embêtant, par contre, c’est que dès que nous portons notre regard vers l’est, sur des pays plus riches que nous tels la Norvège, la Suède ou l’Allemagne, nous apparaissons comme des ogres énergétiques, sur tous les plans.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Onze entreprises sont responsables du cinquième des émissions de gaz à effet de serre au Québec. Qui sont-elles?
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