Paris, capitale du 21e siècle
Avec la tenue des Jeux olympiques l’été prochain, Paris connaitra l’aboutissement de ses ambitions macroniennes: turbogentrification, antiécologisme et néolibéralisme à gogo.
Réflexions sur le pin blanc, symbole de paix, mais aussi de notre appétit pour la consommation.
Le pin blanc et ce qu’il représente pour les peuples autochtones. Les marées de bois mort. Les derniers survivants des forêts décimées de l’Outaouais. Nos intérieurs Ikea et les ironies de l’Histoire.
When the pine is gone
Who then will speak of our legends
Derrière chez moi, il y a un grand pin blanc. Je l’admire tous les jours, depuis la fenêtre de ma cuisine, dans ma maison dans la forêt.
Il trône, somptueux, au milieu des érables, des frênes et des bouleaux.
À ce temps-ci de l’année, les arbres ont perdu leurs feuilles. Elles forment un tapis orangé à leur pied.
Le pin blanc, lui, fait onduler le vert sur ses branches, contrastant ainsi avec la nudité de ses voisins.
Surplombant les autres arbres, il n’a pas encore perdu ses feuilles. Ça le rend plus majestueux encore.
Par-delà les fils électriques, on dirait qu’il fait l’amour au vent.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Avec la tenue des Jeux olympiques l’été prochain, Paris connaitra l’aboutissement de ses ambitions macroniennes: turbogentrification, antiécologisme et néolibéralisme à gogo.
Le Carrefour Laval célèbrera ses 50 ans en 2024. Même si la fête de la consommation s’y poursuit, il n’est pas épargné par les questionnements sur un mode de vie et de développement de plus en plus anachronique.
Alors que la droite s’autoproclame protectrice d’un prétendu «gros bon sens» dont la gauche aurait perdu toute notion, il est bon de se rappeler que ce n’est pas d’hier que les forces conservatrices ont recours à cette tactique.
Le feu nous a volé bien des forêts, cette année. Mais il y a aussi toutes celles que nous continuons de nous dérober à nous-mêmes, sous des impératifs de «développement». Comment dire ce deuil, ce gâchis immense?