Zhingwaak

Émilie Monnet
 credit: Photo: Marjorie Guindon, assistée d'Audrey Belval Coiffure et maquillage: Martine L’Heureux
Photo: Marjorie Guindon, assistée d'Audrey Belval Coiffure et maquillage: Martine L’Heureux
Publié le :
Essai

Zhingwaak

Réflexions sur le pin blanc, symbole de paix, mais aussi de notre appétit pour la consommation.

Considéré dans ce texte

Le pin blanc et ce qu’il représente pour les peuples autochtones. Les marées de bois mort. Les derniers survivants des forêts décimées de ­l’Outaouais. Nos intérieurs Ikea et les ironies de ­l’Histoire.

When the pine is gone

Who then will speak of our legends

Albert Dumont, poète algonquin

Derrière chez moi, il y a un grand pin blanc. Je l’admire tous les jours, depuis la fenêtre de ma cuisine, dans ma maison dans la forêt.

Il trône, somptueux, au milieu des érables, des frênes et des bouleaux.

À ce temps-ci de l’année, les arbres ont perdu leurs feuilles. Elles forment un tapis orangé à leur pied.

Le pin blanc, lui, fait onduler le vert sur ses branches, contrastant ainsi avec la nudité de ses voisins.

Surplombant les autres arbres, il n’a pas encore perdu ses feuilles. Ça le rend plus majestueux encore.

Par-delà les fils électriques, on dirait qu’il fait l’amour au vent.

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