Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Charlotte Francœur met sa prose à nu dans Adieu les crevettes, un recueil de poésie articulé autour de la question de l’avortement. Peut-on parler d’un tel sujet avec poésie?
Charlotte Francœur
Mère de personne, la narratrice de ce recueil de poésie se livre à une véritable profession de foi pro-choix—une prise de position courageuse compte tenu des récents reculs sur la question de l’avortement. Mais au-delà de la portée politique de ses strophes, on s’émeut de lire une parole qui se libère, celle des femmes qui n’ont jamais mené une grossesse à terme et qui doivent encore composer avec la pression sociale. Un livre à mettre entre les mains de toutes les nullipares.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
Gabrielle Anctil
À l’heure où une botte de carottes fait exploser nos portefeuilles, la journaliste environnementale Gabrielle Anctil explique comment mettre en commun nos ressources, nos efforts, nos biens, et surtout, notre foyer. Vivre en «communauté intentionnelle»—un terme que vous apprendrez en lisant ce livre—s’avère être bien plus qu’un rêve de hippie. Avec ce tout premier essai, l’autrice donne envie de repenser notre façon d’habiter le monde. Elle nous convainc qu’une fois réunis, les individus sont toujours plus forts que seuls et dispersés.
— Amélie Labrosse, stagiaire
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Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.