«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’adaptation théâtrale du roman autobiographique à succès de Caroline Dawson (Prix littéraire des collégien·ne·s 2022) débarque sur les planches du Théâtre La Bordée, à Québec. L’œuvre livrée réussit à émouvoir, malgré quelques maladresses de mise en scène.
Le défi que se sont lancé Michel Nadeau et Guillaume Pepin, respectivement à l’adaptation et à la mise en scène, était périlleux. La construction fragmentaire du roman de Dawson—une quarantaine de brefs chapitres; autant de polaroïds disparates d’une enfance déracinée—présageait une restructuration importante. Pourtant, outre quelques entorses chronologiques et la suppression de chapitres plus anecdotiques, le texte d’origine demeure pratiquement inchangé. La parole franche et libre de l’autrice est là, intacte.
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L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
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