«P’tit Belliveau»: tirer dans tous les sens
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.
Kendrick Lamar nous a maintes fois amenés au cœur de ses réflexions, en pointant avec lucidité et franchise ses problèmes personnels et ceux de sa communauté. Pour son cinquième album, il passe à l’étape suivante: trouver des solutions.
C’est un album-évènement. Rien de moins. Cinq ans après «DAMN.», pour lequel il avait reçu un prix Pulitzer (une première pour un musicien non issu des milieux jazz ou classique), le rappeur natif de Compton en Californie livre une œuvre d’une puissance brutale et d’une profondeur rarement atteinte dans l’histoire du rap.
Sur «Mr. Morale & The Big Steppers», Kendrick Lamar fait en quelque sorte la synthèse de ses quatre premiers albums. Musicalement, le rappeur renoue avec les sonorités West Coast, trap, soul et jazz qui ont fait sa renommée. Les terrains explorés sont extrêmement fertiles—il faut souligner le travail toujours aussi réussi de son fidèle acolyte Sounwave—, mais dans l’ensemble, la direction musicale manque de concision et de cohérence.
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