«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Après un passage remarqué au Festival de Cannes, le troisième long-métrage de Monia Chokri se déploie enfin sur nos écrans, imaginant sous des apparences de comédie romantique les déflagrations qu’occasionnera l’union passionnelle d’une femme et d’un homme que tout oppose.
Simple comme Sylvain a l’originalité de camper son intrigue amoureuse à la frontière de deux classes sociales qui communiquent rarement entre elles. D’ailleurs l’ironie du titre est volontaire. Car rien n’est aussi simple qu’il y parait chez Sylvain (Pierre-Yves Cardinal), que Sophia (Magalie Lépine-Blondeau), la quarantaine entamée, et son conjoint Xavier (Francis-William Rhéaume) vont engager afin de rénover leur nouveau chalet dans les Laurentides.
L’œil pétillant et le sourire irrésistible, fagoté d’une vieille chemise carreautée et d’unjean délavé, cet homme à tout faire n’aurait rien de suspect dans les pages d’un roman Harlequin, ou dans la dernière romance de Noël signée Netflix.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.