Ce qu'on a vu—septembre 2022

Photo: Jessica Garneau
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Ce qu'on a vu—septembre 2022

Une fille en or, une pièce de Sébastien David, et quatre autres œuvres chaudement recommandées par l’équipe de Nouveau Projet

  • Photo: Jessica Garneau

Une fille en or, de Sébastien David


Une ouverture de saison haute en couleur, et en paillettes, grâce à la performance de la magnifique et très punk Amélie Dallaire. 

Incarnant tour à tour une fille en or, une fille en terre, une fille en double et une fille en pixels, la comédienne donne vie à ces quatre destins terribles avec un sens de l’absurde qui n’appartient qu’à elle et qui fonctionne avant même qu’elle ouvre la bouche. Puis la métaphore vire au tragique pour les quatre, coincées sans issue possible dans l’enfer qu’elles se sont chacune bâti, et on se retrouve saisi·e·s par une émotion qu’on n’avait pas vue venir, occupé·e·s qu’on était à capoter sur la mise en scène délirante et le jeu des voix modulées au vocodeur.


Maud Brougère, secrétaire de rédaction


Devant le palais du Moi, de Shary Boyle


La première chose qui frappe, en entrant dans cette expo de Shary Boyle, c’est le visage des gens placés de l’autre côté de la vitre, ces visiteur·euse·s qui se contemplent dans un miroir sans nous voir. Justement, avec ce corpus d'œuvres récentes, l’artiste torontoise s’intéresse à notre rapport à l’image et aux masques qu’on revêt tous les jours pour se présenter au-devant des autres. Le résultat est ingénieux, clownesque et accessible.


Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique 

  • Photo: MBAM, Denis Farley

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