«P’tit Belliveau»: tirer dans tous les sens
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.
Avec ce premier long métrage, la cinéaste et comédienne Charlotte Le Bon signe une variation joliment lynchéenne sur les affres du passage de l’enfance à l’adolescence, un thème que le cinéma québécois s’acharne à explorer depuis une dizaine d’années.
Adapté de la bande dessinée Une sœur de Bastien Vivès, Falcon Lake déplace son intrigue de la Bretagne aux Laurentides, où deux familles, l’une française, l’autre québécoise, se réunissent dans un chalet pour les vacances estivales. Bastien (Joseph Engel), qui aura bientôt 14 ans, débarque en pleine nature, dans une contrée qu’il ne connait pas, l’œil sensible, l’esprit qui croît plus rapidement que son corps encore chétif. Ce n’est pas la présence de Chloé (Sara Montpetit), 16 ans, qui viendra calmer ses angoisses préadolescentes: la beauté ténébreuse et la vivacité d’esprit de cette dernière lui font regretter ces deux ans (une éternité!) qui les séparent. Si seulement il avait l’âge de ceux qui lui font la cour, si seulement il était assez brave pour plonger dans ce lac où un garçon aurait jadis trouvé la mort. Pour l’adolescente en période d’apesanteur, ce Français incarne peut-être une enfance qu’elle n’est pas tout à fait prête à quitter.
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Siestes, mangues et odeur de café rythment le nouvel ouvrage de Dany Laferrière comme autant de motifs récurrents dans l’œuvre d’un peintre. Mais l’académicien a-t-il seulement de nouvelles choses à dire?
Nul doute que le nombre d’abonnements à ICI TOU.TV connait un pic ces jours-ci, depuis qu’a été téléversé le dernier chapitre de la série de François Létourneau. Mais la flute en vaut-elle la chandelle?
Bien qu’un peu verbeux, ce spectacle de Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder s’impose comme l’œuvre à voir, à Montréal, en ce début d’année. Un objet étonnant et chaleureux, doux et grave.