«Ấm»: une romancière à l’épreuve de la scène
Il ne suffit pas toujours de surfer sur l’œuvre d’une romancière à succès pour faire du bon théâtre. C’est peut-être même parfois plus délicat.
Sept ans après sa sortie remarquée en librairie, Le plongeur de Stéphane Larue est adapté au grand écran. D’une matière éminemment cinématographique, le réalisateur Francis Leclerc apprête un trois services compétent, bien que sans grande surprise, à la mise en scène capiteuse et robuste.
Cinématographique d’abord à cause de ce décor qui n’attendait qu’à être mis en images, celui de La Trattoria, bistro huppé (et fictif) typique du Plateau-Mont-Royal. Dans les entrailles poisseuses de cette adresse quelque peu snobinarde, le capharnaüm d’une cuisine où les commandes s’alignent au rythme des jurons, des pintes de rousse et des lignes de coke, le jeune Stéphane (Henri Picard, parfait dans ce rôle) commence une job de plongeur.
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Très attendu, le troisième ouvrage de Paul Kawczak confirme l’ambition de l’écrivain franco-québécois. Entre fable et mémoire, Le bonheur est un roman troublant, déroutant et profondément habité.
Les trentenaires et quarantenaires de 2025 en arrachent-elles plus que leurs grands-mères?
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.