«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Sept ans après sa sortie remarquée en librairie, Le plongeur de Stéphane Larue est adapté au grand écran. D’une matière éminemment cinématographique, le réalisateur Francis Leclerc apprête un trois services compétent, bien que sans grande surprise, à la mise en scène capiteuse et robuste.
Cinématographique d’abord à cause de ce décor qui n’attendait qu’à être mis en images, celui de La Trattoria, bistro huppé (et fictif) typique du Plateau-Mont-Royal. Dans les entrailles poisseuses de cette adresse quelque peu snobinarde, le capharnaüm d’une cuisine où les commandes s’alignent au rythme des jurons, des pintes de rousse et des lignes de coke, le jeune Stéphane (Henri Picard, parfait dans ce rôle) commence une job de plongeur.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.