Au nirvana des mécréant·e·s
La littérature est-elle ce lieu sécuritaire où étancher notre soif existentielle?
La littérature est-elle ce lieu sécuritaire où étancher notre soif existentielle?
L’essai est-il le genre littéraire qui sied le mieux à notre époque aux contours flous?
Quelle utilité y a-t-il à offrir aux lecteurs des œuvres dites complexes?
Au début des années 2000, trois grands médias américains coiffaient Montréal du titre de capitale du rock indépendant. Était-ce là une invention de la presse ou une réalité mesurée à partir de critères objectifs?
Une centaine de prix littéraires sont décernés, bon an mal an, au Québec. Du Concours du meilleur texte de quatre lignes au prestigieux prix Gilles-Corbeil, petits honneurs ou grosses bourses récompensent ainsi poètes, romanciers, essayistes et dramaturges. À quoi—ou à qui—servent-ils?
Montréal se targue d’être une «ville créative», Québec mise sur les arts et la culture pour dynamiser et diversifier son économie. Ces deux postures trouvent en partie leur origine dans les thèses de Richard Florida, dont le livre «The Rise of the Creative Class» a fait de la créativité l’un des concepts fétiches des urbanistes et des décideurs municipaux. Effet de mode ou tendance profonde? Dix ans plus tard, qu’en reste-t-il?
Avec la série «Girls», Lena Dunham fouille le rapport des femmes à leur corps, ainsi que les joies et misères de l’exploration sexuelle dans la vingtaine. Portrait d’une série télé irrévérencieuse—et fort libératrice.
Le Montréal musical d’aujourd’hui n’a que peu à voir avec celui qui a fait sa renommée au milieu des années 2000. Dix ans plus tard, les dernières cendres de l’explosion sont bien éteintes, mais la scène d’ici compte-t-elle encore?
Écrits d’Homère et barbus en léotard font bon ménage ces jours-ci Aux Écuries. Mais comment expliquer ce soudain engouement des gens de théâtre pour la lutte?
Second degré, oralité, absurdité: une littérature de l’ordinaire existe bel et bien chez nous, sous la plume des jeunes héritiers de Ducharme, prophètes du normcore. Le dérisoire a une forme et une voix, dans notre espace littéraire. Et il a aussi une valeur.
L’humoriste est un être aventureux. S’il sait susciter le rire du public, il arrive aussi parfois à arracher au spectateur un rictus qui trahit son malaise. Le comique américain Louis C.K. est passé maitre dans l’art de faire grincer les dents. Son humour n’est pas celui de la pelure de banane, mais celui des profondeurs humaines.