«Ru»: culture québécoise 101
Si le film de Charles-Olivier Michaud n’évite pas tous les irritants propres au récit d’exil, il clôt tout de même admirablement une année exceptionnelle pour le cinéma d’ici.
Si le film de Charles-Olivier Michaud n’évite pas tous les irritants propres au récit d’exil, il clôt tout de même admirablement une année exceptionnelle pour le cinéma d’ici.
De Dominik Moll à Sara Montpetit: voici les films et les séries que la grande famille de «Nouveau Projet» a vus cette année.
De Sinéad O’Connor en passant par Denise Bombardier et Fred la marmotte: nécrologies variées par l’équipe de «Nouveau Projet».
À l’heure où les 3 1/2 à moins de 1000$ se font extrêmement rares à Montréal, et où la CAQ envisage de mettre la hache dans les cessions de bail, la crise du logement se faufile jusque sur nos écrans de cinéma. Deux réalisatrices d’ici en ont fait un documentaire, «Ma cité évincée».
«Whitehorse», la bande dessinée en deux tomes de Samuel Cantin, prend vie sur les planches de Duceppe dans une adaptation théâtrale réunissant Sébastien Tessier, Éric Bernier, Sonia Cordeau et Guillaume Laurin.
Ève Landry, Patrice Dubois et Stephie Mazunya se donnent la réplique dans «Corde. Raide». Traduite par Fanny Britt, cette pièce britannique est à l’affiche ces jours-ci à Montréal.
Chloé Robichaud renoue avec Sophie Desmarais, sa muse de la première heure et actrice porte bonheur, dans le film «Les jours heureux». Un drame qui s’articule autour d’une cheffe d’orchestre en pleine ascension.
Après un passage remarqué au Festival de Cannes, le troisième long-métrage de Monia Chokri se déploie enfin sur nos écrans, imaginant sous des apparences de comédie romantique les déflagrations qu’occasionnera l’union passionnelle d’une femme et d’un homme que tout oppose.
Beaucoup d’artistes se lancent dans des projets qui ne verront jamais le jour. Il y va des risques du métier, des aléas de la vocation. Sauf que c’est inhabituel, rarissime même, que des œuvres terminées restent scellées sous vide. Pourtant, c’est précisément ce qui est arrivé ce printemps pour un film québécois.
Après «Les faux tatouages» (2017) et «Nadia, Butterfly» (2020), le cinéaste Pascal Plante s’immerge dans l’univers scabreux d’un tueur en série. Réaliste et dérangeant, son nouveau film nous force à réévaluer notre rapport aux documentaires de style «true crime». Voici «Les chambres rouges».
La rectitude politique en prend pour son rhume avec Cliff Cardinal. Seul en scène, l’acteur torontois tire à boulets rouges sur le progressisme de façade. Présenté dans le cadre du FTA et du Carrefour de théâtre de Québec au printemps dernier, ce spectacle humoristique a droit à un nouveau tour de piste.