Tuer son père
«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

Le nouveau documentaire de Julien Élie, «Shifting Baselines», présenté au FNC et en salle le 17 octobre, voit l’expansion du pouvoir humain se poursuivre à l’échelle grandiose du cosmos tout entier. C’est fascinant, mais aussi terrifiant.

L’ouvrage collectif «Déborder Bolloré» montre l’impact d’un capitalisme carnassier sur le milieu de l’édition, et par conséquent sur la santé de la démocratie.

Comment les archives de Joan Didion changent-elles les histoires que nous nous sommes racontées à son sujet?

De Jean-Philippe Pleau à Édouard Louis en passant par Benoit Jodoin: les transfuges de classe ont la cote en ce moment. Dans un registre plus pop, la version québécoise de la comédie musicale «Waitress», mise en œuvre par feu Juste pour rire, puis sauvée par ComediHa!, met en vedette un personnage qui essaie de sortir de la pauvreté. Pour le meilleur, mais surtout le pire.


Bien des gens éprouvent un plaisir certain à regarder des vidéos «cringe», mais personne ne voudrait faire l’objet d’un mème viral ou d’un sketch du «Bye Bye» pour autant. À l’ère de TikTok, des gens contournent leur peur de passer pour quétaines, et de devenir la cible de moqueries, en ajoutant une seconde couche d’ironie à leurs contenus. Explication d’un phénomène web de moins en moins niché.

Écrits d’Homère et barbus en léotard font bon ménage ces jours-ci Aux Écuries. Mais comment expliquer ce soudain engouement des gens de théâtre pour la lutte?

La littérature est-elle ce lieu sécuritaire où étancher notre soif existentielle?

L’essai est-il le genre littéraire qui sied le mieux à notre époque aux contours flous?

Au début des années 2000, trois grands médias américains coiffaient Montréal du titre de capitale du rock indépendant. Était-ce là une invention de la presse ou une réalité mesurée à partir de critères objectifs?