Tuer son père
«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

«Deliver Me from Nowhere», de Scott Cooper, dépeint un Springsteen à vif, rongé par les démons et la solitude qui ont façonné «Nebraska», son album le plus cru et le plus vrai.

Le dernier film de Paul Thomas Anderson, «One Battle After Another», est une bouffée d’air frais dans un monde qui étouffe. Un grand pied de nez au fanatisme et à l’hypocrisie de la droite mais, aussi, à l’inaptitude et à l’aveuglement de la gauche.

Le nouveau documentaire de Julien Élie, «Shifting Baselines», présenté au FNC et en salle le 17 octobre, voit l’expansion du pouvoir humain se poursuivre à l’échelle grandiose du cosmos tout entier. C’est fascinant, mais aussi terrifiant.

Les trentenaires et quarantenaires de 2025 en arrachent-elles plus que leurs grands-mères?

Il ne suffit pas toujours de surfer sur l’œuvre d’une romancière à succès pour faire du bon théâtre. C’est peut-être même parfois plus délicat.

Très attendu, le troisième ouvrage de Paul Kawczak confirme l’ambition de l’écrivain franco-québécois. Entre fable et mémoire, Le bonheur est un roman troublant, déroutant et profondément habité.

Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.

Comédie dépressive articulée autour d’une fratrie endeuillée, Niagara marque une évolution après l’inabouti Les scènes fortuites (2018), que Guillaume Lambert avait également scénarisé et mis en scène.

Même si Inès traite avant tout de santé mentale, ce dernier film de Renée Beaulieu témoigne d’une volonté de mettre de l’avant des femmes fortes à la sexualité décomplexée. Le résultat subjugue, au risque d’aliéner une bonne partie du public.

Son premier roman, une épopée trash articulée autour des aléas de son transit intestinal, a connu un grand succès en librairie. Mais que vaut le deuxième ouvrage du réalisateur de vidéoclips reconverti en écrivain?

Le directeur artistique du Théâtre du Trident étrenne sa nouvelle pièce à Montréal. Olivier Arteau présente une autofiction queer, ingénieuse et palpitante pour huit interprètes.