Comment peut-on être de droite?
La question de la droite et de la gauche n’est pas seulement politique: elle est aussi—voire surtout—morale.
La question de la droite et de la gauche n’est pas seulement politique: elle est aussi—voire surtout—morale.
À quoi bon continuer à écrire des romans, quand de toute évidence ils n’ont plus l’importance culturelle qui a déjà été la leur?
De jeunes entrepreneurs dessinent une nouvelle façon de produire et de consommer, plus humaine et plus viable. Une nouvelle ère du capitalisme s’annonce-t-elle dans les petits ateliers du Mile End et de Brooklyn?
Dans les années 1960, l’échangeur Turcot était un symbole du progrès montréalais. Un demi-siècle plus tard, alors que tant de choses ont changé, sommes-nous sur le point de répéter les mêmes erreurs en nous accrochant à une vision dépassée du progrès?
Certains concepts définissent des époques entières. La nôtre est certainement caractérisée par ceux de progrès, de croissance et d’accélération. Mais peut-être devrions-nous plutôt dire que notre époque était caractérisée par ces concepts. Aujourd’hui, elle est aussi marquée par une incertitude: pouvons-nous et devons-nous encore nous référer à ces désignations phares?
Comment réconcilier agriculture et urbanité? Sans cesse un peu en avance sur nous, le Japon a bien des enseignements à nous offrir.
Nous sommes maintenant sagement sceptiques quant au Progrès avec un «p» majuscule. Mais sommes-nous tellement désenchantés que tout ce qui se présente comme un progrès ne peut que relever de la compromission avec un «système» moralement corrompu? Entre l’indifférence et la rupture radicale, il reste toujours la possibilité de se battre pour des avancées modestes mais bien réelles.
L’obsession de notre époque pour une fin du monde imminente, ou à tout le moins inévitable, semble sonner le glas des espérances dans le progrès. Sommes-nous trop occupés à évaluer les risques des crises écologiques, climatiques ou nucléaires pour nous demander ce que serait un monde digne d’être vécu?
Pour Chris Hedges, «les progressistes ont fait trop de concessions à l’élite du pouvoir. Ils ont succombé à l’opportunisme puis à la peur en entrainant avec eux leurs institutions. Ils ont renoncé à leur fonction morale. Ils n’ont pas dénoncé les abus des milieux d’affaires quand ils en avaient l’occasion, et ont banni de leurs rangs ceux qui osaient le faire». Dans cet extrait de La mort de l’élite progressiste (paru en septembre chez Lux Éditeur), il en appelle à un dernier effort de résistance.
Un jour, Facebook arrive dans ta vie. Tu l’aimes bien, il te fait souvent rire. Et lui, il aime ton visage, ta robe, ton bébé, tes recettes, les articles que tu lis, plein de choses. Mais un jour tu découvres qu’il te ment et, encore pire, qu’il t’emmerde. Alors la solitude te regagne, et tu contemples le désastre comme on regarde un tableau.
La carte du Québec est colorée du bleu de nos lacs, de nos rivières et du fleuve Saint-Laurent. Nous habitons un pays d’eau douce. À quelques exceptions près, cette richesse est publique. Or, aucune législation n’existe pour garantir l’accès des citoyens aux rives de leurs cours d’eau. Aux États-Unis, une loi protège le droit de se baigner, de naviguer et de profiter des plans d’eau. Une initiative dont nous pourrions nous inspirer...