Se marier pour payer ses frais de scolarité
À l’heure où les unions libres sont légion au Québec, de (très) jeunes couples d’étudiant·e·s se marient encore pour les prêts et bourses. Analyse d’un phénomène anachronique.
À l’heure où les unions libres sont légion au Québec, de (très) jeunes couples d’étudiant·e·s se marient encore pour les prêts et bourses. Analyse d’un phénomène anachronique.
Cher examen, tu te souviens peut-être de moi? Je t’ai passé en 2002 et je t’ai plutôt bien réussi.
Puisant dans les souvenirs de leur enfance, Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban racontent la première fois où le racisme s’est imposé dans leur vie.
Les parents auraient, selon l’autrice de notre «Document 26», tout avantage à s’inspirer de la permaculture pour élever leurs enfants. Une métaphore féconde, portée par une pédopsychiatre inquiète. Dans cet extrait de l’essai «Le drame des enfants parfaits», elle explique ce qui l’a poussée à prendre la plume.
Les cégeps, créés en 1967, ont été des vecteurs importants de mobilité sociale pour plusieurs générations de Québécois·es. Presque 60 ans plus tard, il faut nous demander ce que nous sommes prêt·e·s à faire pour qu’ils le demeurent.
Notre récit national s’élève-t-il enfin au-dessus des tranchées nationalistes et fédéralistes?
Originaires des quatre coins du monde, des jeunes de Montréal-Nord tentent de décrocher le Graal: un diplôme d’études secondaires. Pas facile quand l’école «régulière» vous a mis à la porte… Pendant toute la session d’automne 2023, Michel Arseneault a suivi Linadora, Léonard, Jemmyson et les autres élèves de l’école Amos.
La plus grande menace qui pèse sur les universités n’est pas la remise en question de la liberté académique: c’est plutôt l’étroitesse de ce qu’on y enseigne.
Couper les enfants des discussions graves ou sérieuses, c’est une forme d’adultisme. Un concept encore méconnu que Sarah Poulin-Chartrand aborde, parmi une quarantaine d’autres, dans Nos enfants auront le dernier mot, premier titre de notre nouvelle collection Le temps debout. En voici un extrait.
À quoi sert un mémoire de maitrise qu’à peu près personne ne lira, sur un sujet si niché qu’il ne ralliera qu’une poignée de collègues du même domaine? L’étudiant-chercheur Samuel Dinel se questionne sur la valeur même de ses efforts étalés sur trois ans.