L’Asie gourmande en ciment
Rémy Bourdillon visite le canton de Xincheng, où une société locale exploite le sous-sol.
Rémy Bourdillon visite le canton de Xincheng, où une société locale exploite le sous-sol.
L’écriture inclusive, les points médians et la graphie rectifiée se sont frayé un chemin jusqu’à la rédaction de «Nouveau Projet», sans pour autant faire l’unanimité au sein de notre équipe et de nos collaborateur·trice·s.
Il donne son nom à un jour férié et à une municipalité de l’agglomération de Montréal, mais que sait-on véritablement sur Dollard des Ormeaux? Dans son essai paru aux éditions du Boréal, l’historien Patrice Groulx déboulonne le mythe de ce personnage historique, un martyr pour plusieurs, qui a longtemps été vénéré au Québec.
Nouvelle rubrique! Chaque numéro, huit correspondants—quatre au Canada, quatre ailleurs sur la planète—nous donneront le pouls de leur région du monde. Ils se feront l’écho de petits et de grands faits qui, chacun à leur manière, révèlent un trait saillant de notre époque.
Près de dix ans après avoir parcouru les réserves autochtones du Québec, Philippe Ducros a fait de sa pièce «La cartomancie du territoire» un film, qui sera projeté pour la première fois dans le cadre du Festival de Cinéma de la Ville de Québec. À cette occasion, voici la première scène du texte original, publié dans notre collection «Pièces».
Les femmes autochtones sont les premières victimes des problèmes sociaux de leurs communautés. Fuyant la violence et les abus de toutes sortes, elles échouent souvent en ville. Brisées par la vie, c’est au Foyer pour femmes autochtones de Montréal qu’elles finissent par trouver refuge.
L’autrice Daphnée Poirier réfléchit à la transformation des pow-wow en attrait touristique, une initiative qui, dit-elle, a pour effet de folkloriser la culture des Premières Nations. Un texte issu de son livre Pourquoi je ne suis pas une Indienne qui vient de paraitre chez Écosociété.
Native d’une communauté crie de la Saskatchewan, Nakuset fait partie du Sixties Scoop: entre les années 1960 et 80, des milliers d’enfants autochtones ont été enlevés à leurs parents par le gouvernement canadien pour être placés dans des familles blanches. Adoptée à trois ans par une famille juive qui cherchait à nier ses véritables origines, elle est aujourd’hui directrice du Native Women’s Shelter à Montréal. Elle consacre sa carrière à sensibiliser le plus de gens possible sur les enjeux autochtones.
De scandale en scandale, la notion d’appropriation culturelle suscite l’ire des médias conservateurs, la folie sur les campus et la circonspection d’une partie de la population. Mais de quoi parle-t-on, au juste?
La langue doit-elle régler toutes les injustices? Une linguiste réfléchit à la diversité identitaire et à la neutralité de genre, à l’écriture inclusive et à la grammaire autochtone dans cet essai qui ne laisse personne indifférent.