J'ai tué
Écrit au retour du front, J’ai tué décrit l’horreur des combats dans une prose percutante, expiatoire et éminemment moderne.
Que faire lorsqu’apparait une génération nouvelle qui nous remet en question, et qu’on réalise qu’on ne fait plus partie de «la jeunesse»? On peut se braquer. On peut la condamner. On peut se moquer de ses aspirations. Mais on peut aussi, comme le suggère André Laurendeau dans cet essai, se concentrer sur ce qu’elle peut apporter à la longue marche du progrès social.
De la brièveté de la vie est un essai écrit en 49 de notre ère, mais son propos reste éminemment pertinent à notre époque hypermoderne.
À quoi bon continuer à écrire des romans, quand de toute évidence ils n’ont plus l’importance culturelle qui a déjà été la leur?
«La première fois que j’ai vu New York, j’avais 20 ans, et c’était l’été»... Joan Didion a 33 ans, en 1967, quand elle écrit ce texte dans lequel elle dit adieu à New York et à sa jeunesse, mais aussi au rêve américain lui-même, choisissant plutôt «le cramponnement désespéré aux fragments» qu’est la maturité.